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Los Angeles. Avec un ami, Élodie décide de jouer à la loterie de la carte verte, le permis de travail américain, sésame offert chaque année à quelques chanceux.
Heureux hasard, la jeune femme de 23 ans est tirée au sort parmi les milliers de participants. Paperasserie, administration, il ne reste bientôt qu'une formalité, la radio des poumons. Mais celle-ci révèle une tache suspecte et, très vite, les examens s'enchaînent. Le verdict tombe : ostéosarcome, cancer des os. Comment faire face à cette maladie qui fait si peur, alors qu'on a encore toute la vie devant soi ?
Avec pudeur, émotion et humour, Élodie Attias raconte cette expérience qui a changé sa vie. Elle montre les petits mécanismes de survie qui se mettent en place, sa manière de dépasser les souffrances et les peurs grâce à l'imagination et au rire. Son médecin revêt alors un costume de prince charmant, sa perfusion se prénomme « Fernand », témoin silencieux et incontournable de ses joies, ses doutes et ses peines. Et dans ses excès légendaires, l'Institut Gustave Roussy ose devenir l'Institut de la Gaieté et du Rire.
Entre chaque chimiothérapie, elle s'envole vers l'Italie, pays de ses origines pour redevenir une étudiante insouciante. Sourcils redessinés, perruque insoupçonnable, teint pâle soigneusement dissimulé, elle se paie le luxe de n'être qu'une jeune fille ordinaire et d'oublier son étiquette de malade du cancer.
Dans ce témoignage fort et plein d'optimisme, se dessine aussi l'entourage de l'auteur : la dévotion d'une mère, presque plus victime des traitements subis, le sourire complice ou encore la caresse d'une soeur jumelle sur son crâne fraîchement rasé, un père maladroit qui offre un immense oeuf en chocolat au lendemain de la première chimio...
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