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Le voyage dans l'image que nous proposent les réalités dites virtuelles a de quoi surprendre jusqu'aux idéalistes les plus obstinés qui, comme Platon ou Descartes, ont toujours douté de la vérité de notre vision naturelle ; une vision condamnée à ne percevoir qu'un vague reflet des choses, une empreinte, une trace, voire une simple ombre projeté au fond de l'oeil à la manière d'une copie irréelle.
En ce sens l'image virtuelle renoue assurément avec cette interrogation philosophique à laquelle nous sommes conviés, depuis Platon, concernant le statut de la réalité, une interrogation que " l'allégorie de la caverne " met en oeuvre, pour retrouver, en dehors des orbites qui retiennent nos yeux en otage, un monde de formes vraies, éternelle, où règne le soleil des choses véritables. Sortir du globe oculaire, si ce n'est de la caverne de nos perceptions, en nous détournant de tous les reflets projetés sur le fond de cette cavité obscure ou, au contraire, s'approcher de cet écran spongieux où dansent les ombres pour nous immerger dans l'image, ce sont là deux mouvements, deux tendances qui ne s'opposent pas forcément et qui nous paraissent être la tresse, si ce n'est le noeud, de la philosophie.
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