Kenza, prénom féminin d'une femme à la beauté exceptionnelle, signifie « trésor » et est également une allusion faite à l'Algérie, convoitée comme une belle femme par sa beauté et ses richesses intarissables. Kenza avait à peine quinze ans quand son père décida de la marier à un homme la dépassant de plus de 32 ans, au début de la guerre de libération nationale de 1954. Kenza eut onze enfants dont six filles. Femme intelligente et mal chanceuse, victime de coutumes ancestrales, elle s'est résigné à son destin et dut l'accepter, jusqu'au jour où elle découvre qu'elle est follement amoureuse de son beau-fils Yacob, marié avec Dalila, sa seconde fille. Kenza n'avait jamais essayé de chercher cet amour ailleurs : elle se trouve prisonnière de la nature et elle pense subir ses lois défavorables. Ne pouvant plus tenir longtemps, ni prendre son mal d'amour en patience, Kenza passa à l'acte en piégeant Yacob, comme à l'époque de Sidna Youssef « prophète Josèphe ». Yacob fut très choqué et Kenza utilisa tous les moyens pour garder Yacob à satisfaire cet amour illégitime, inceste par excellence. Yacob obtient une bourse d'études au Canada et pense que c'est l'occasion rêvée pour se défaire de ce cauchemar. Mais il se retrouve dans une situation qu'il n'a jamais souhaitée, même pour son ennemi juré, et va se laisser aller à des veillées nocturnes sans but, avec ses amis Canadiens. Yacob reviendra-t-il en Algérie ?
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