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C´est un drame féminin, sincère et passionné, sur une maladie qui dévaste le corps et l´âme. Le quotidien d´une mère désemparée et de sa fille boulimique, qui libère sa parole dans un journal intime noirci de confessions à la fois tendres et implacables. Nous pourrons parcourir les rues d´un village refermé sur lui-même, entendre les propos malveillants de ses habitants et compter les pas que l´héroïne accomplit dans son enfer quotidien, de la cuisine à la salle de bains. Au fil d´une plume indocile, Lucrezia Lerro nous convie dans les méandres d´une maladie perverse et dépeint une mère rongée par la culpabilité, ainsi que la souffrance de se sentir différent dans un monde sans relief. La version italienne originale a été sélectionnée à sa sortie pour le Prix Strega.
Une lecture pas facile et qui fait réfléchir. On est face à une telle impuissance face à cette maladie : la boulimie. C’est vraiment bien retranscrit dans ce livre. Je n’ose imaginer la souffrance que cela doit être pour une mère de voir son enfant souffrir. La difficulté et la culpabilité qu’elle a dû ressentir en lisant les mots de sa fille dans son journal intime…
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Malgré l’envie de s’en sortir, la maladie est plus forte que tout, ça doit vraiment être compliqué à vivre au quotidien, autant pour la personne qui en souffre que pour l’entourage.
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On a qu’une seule envie, c’est de l’aider, mais comment ?
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Léger spoil attention, j’aurais aimé qu’on sache vers la fin si elle arrive à s’en sortir ou pas, en savoir un peu plus sur son évolution.
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En tout cas, malgré l'atrocité du sujet, c’est un livre que j’ai beaucoup aimé.
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