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« Mon très cher Faurobert, J'ai lu très attentivement ton ouvrage. D'abord par sympathie pour toi et, finalement, parce qu'une page pousse à l'autre, que les chapitres sont courts et divers, que tes références recoupent souvent les miennes et que l'ensemble puise dans un fond de pensées, de colères, de protestations, qui nous est commun.
Je ne te surprendrai pas en te disant que ce livre est à l'évidence un bazar. La présence de l'Afrique du Nord dans plusieurs textes m'autorise à le dire. On avance d'une boutique à l'autre. Sur quoi va-t-on nous faire un prix ? Ce sera aussi bien sur un souvenir de chef de poste qui reçoit un échappé du bordel, que sur les Escartons ou une duchesse rose du Xe arrondissement.
Le procédé est toujours le même, ce qui donne son unité désordonnée au bazar : l'association d'idées ou de sensations entre une expérience personnelle et cette autre expérience de chacun de nous qui nous est donnée par l'Histoire. Mais pas l'Histoire attendue, officielle, une autre Histoire, celle des recoins, des impasses, de ce qui est typiquement dérisoire, sans autres leçons à tirer que celles dont tu tires ton inspiration protestataire.
Bravo d'aborder de cette façon la « littérature ». Tu ne copies pas. Tu ne vises apparemment à rien. Tu te donnes toi-même. C'est très bien et, comme tu ne te situes dans aucune hiérarchie, la « valeur » du tout n'a pas à être évaluée. C'est, somme toute, la bonne façon de terminer sa journée content et satisfait, même si le salaire est petit. » Jean VERDUN
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