Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
:
Happy, T2 - Happy Alors qu'elle l'avait totalement pris en grippe, Utako Ohtori a finalement décidé de faire suivre à Miyuki un entraînement drastique. Mais l'optique est surtout de l'utiliser en vue d'humilier la famille rivale des Ryugasaki, notamment la narcissique Choko. C'est ainsi que Miyuki va être amenée à participer à son premier tournoi de tennis professionnel ! Mais alors que la jeune fille cherche toujours a rembourser ses dettes, certaines personnes mal intentionnées convoitent également le magot...
Ce second volume de Happy! rentre dans le vif du sujet en entrant profondément dans le sujet du tennis. Et pourtant, paradoxalement, très peu d'échanges de balles sont présentés au fil des pages. Paradoxal ? Non, car Urasawa aborde la thématique sportive autrement, à sa manière, en décrivant d'avantage tout ce qui peut se passer en-dehors des courts. L'accent est en effet surtout porté sur la rivalité entre les différentes joueuses, et sur différentes brimades qu'elles infligent à la pauvre Miyuki. Le tout, sous l'impulsion d'une Choko qui se délecte des souffrances de la demoiselle. L'ensemble est parfois un peu grossier, surjoué, mais on sent que Urasawa assume parfaitement le portrait légèrement caricatural qu'il dessine du milieu.
Il est vrai qu'il y a de quoi plaindre notre pauvre héroïne ! Elle subit un entrainement féroce pour arriver au niveau du tournoi, subit les pires coups bas de ses adversaires, passe pour la méchante et, une fois rentrée chez elle, doit encore s'occuper tant bien que mal de ses trois frères et soeurs ! Pourtant, Naoki Urasawa réussit à éviter l'écueil du pathos façon princesse Sarah, grâce à son talent narratif. Les divers malheurs apparaissent avec un effet comique, et Miyuki ne se laisse jamais démonter, ce qui réduit totalement l'effet dramatique de ces épreuves. Néanmoins, les pires problèmes sont encore à venir, avec le groupe de yakuzas qui, s'il est bien moins présent que dans le premier opus, continue de surveiller ses intérêts de près.
Une héroïne volontaire, un peu (beaucoup) naïve mais qui ne se laisse jamais abattre, et une rivale égocentrique et ambitieuse que l'on adore détester : voici le fil des deux destins que l'on suit au fur et à mesure, et dont le rapprochement semble inévitable. Qu'on se le dise, Happy! n'est pas un manga sportif, mais un manga sur le sport. On y voit les intérêts, les bassesses, les joies et les peines de ce milieu. Et une nouvelle fois, malgré l'impressionnant nombre de pages, le tout se lit avec grand plaisir et d'une seule traite, laissant sur un cliffhanger dont Urasawa a le secret !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...