L'auteur nous fait entrer au coeur même de la vocation de Julia Verhaeghe, une femme simple, sans aucune prétention, marquée par les tribulations de la guerre et affectée par la détresse spirituelle et morale de ses contemporains.
A l'écoute de l'appel de Dieu, pour suppléer à la perte de repères et soulager la détresse humaine, elle regroupe autour d'elle un groupe de jeunes femmes qui, avec elle, petit à petit formeront "L'oeuvre". Celle-ci se développe dans la lumière de Dieu au milieu des signes des temps. Pour la Fondatrice, l'exposition universelle de Bruxelles en 1958 est un de ces signes parmi d'autres, et l'avenir nous apprendra qu'en effet, ce n'était pas un événement anodin.
Au fur et à mesure de la croissance de la Communauté, des choix difficiles doivent être faits mais le sacrifice qu'ils exigent porte en lui un rayonnement nouveau. La Communauté connaît un nouvel essor et s'établit à l'étranger. Elle s'implante à Rome d'où grandira l'intérêt pour le Concile Vatican II à cette époque, et plus tard pour tout ce qui se vit au coeur même de l'Église. Motivés par Mère Julia des membres s'investissent aussi au profit de l'Église du silence qui se situait encore derrière ce qu'on appelait à l'époque le rideau de fer. D'autres membres partiront pour l'Afrique où ils se consacreront aux malades en pleine brousse. C'est aussi l'époque où Mère Julia fait la connaissance providentielle de la pensée du grand Cardinal John Henry Newman. Près d' Oxford, à l'endroit où il a été accueilli dans l'Église catholique, la communauté de L'oeuvre est appelée à servir l'Église dans le cadre d'un oecuménisme authentique.
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