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VOICI le premier numéro de l'année 1988. Nous ne sommes plus au temps des voeux, mais je voudrais en formuler un. Or, que peut-??on souhaiter aux lecteurs d'une revue, sinon d'en être contents ? Notre désir est ainsi de continuer à vous plaire en cheminant avec vous à travers le monde des Pères. D'ailleurs, il existe un moyen pour que ce souhait se réalise pleinement : c'est de nous faire part de vos remarques et de vos demandes. Grâce à elles nous pourrons continuer d'améliorer « Connaissance des Pères ».
Ce numéro est intitulé : « Judaïsme et chrétienté ». Il est la continuation du précédent. Mais le changement de titre indique un changement de tonalité.
Les relations entre le judaïsme et le christianisme ont connu deux phases. La première correspond à la situation de l'Église jusqu'au quatrième siècle. Elle est alors minoritaire dans un monde païen qui, très tôt, lui est hostile : c'est le temps des grandes persécutions. Au quatrième siècle on assiste à un retournement de situation. Le christianisme, toléré officiellement, devient religion d'État. Ainsi, aux quatrième et cinquième siècles, l'empire devient un pays de chrétienté.
Une telle transformation ne pouvait manquer d'affecter les relations de l'Église avec le judaïsme. C'est ce que l'on vérifie effectivement en lisant les Pères contemporains de ce changement. Mais on retrouve, comme à la période précédente, la même variabilité d'attitudes.
L'aide de deux des Pères les plus célèbres de l'époque, Jean Chrysostome et Augustin, nous vous proposons de découvrir comment était perçu le judaïsme dans des cultures et des lieux différents.
Jean Chrysostome est sans doute le Père qui a été le plus accusé d'antisémitisme. Il n 'est pas facile de répondre. D'une part, Jean est sémite et sa langue maternelle est un dialecte araméen, le syriaque. D'autre part, à Antioche, comme en Syrie à cette époque, l'Église connaît une situation paradoxale : des chrétiens continuent de fréquenter régulièrement la synagogue. La réaction virulente de Jean est dans la ligne de Paul : continuer pour un chrétien à suivre les coutumes juives, c'est nier l'oeuvre salvatrice du Christ Jésus (cf Ga 5,2) : à chacun de lire l'ensemble et de se faire son opinion.J. FANTINO, o.p.
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