Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Le narrateur, double de Pirotte, en proie aux métastases et à la chimiothérapie, se penche sur son passé.
Celui-ci le rejoint dans un présent où sa mort approche, où d'anciens sentiments de culpabilité le rattrapent. Le jeune homme qu'il fut, entouré de poésie alors qu'il fréquente des voyous et semble leur prêter la main, ne cesse de se reprocher chacune de ses aventures, qui l'ont mené à un mariage obscur, une naissance, et la perte de ce qu'il se croyait en mesure de sauver d'une existence erratique. L'enchevêtrement des événements, dont ses carnets retrouvés font foi, conduit le lecteur à se poser, comme souvent, la question du rachat par la littérature, telle que se la posent l'auteur et le narrateur. La vie est un brouillard.
La magie Pirotte est intacte dans ces pages vibrantes de vie où sourdent des musiques, de Schubert au blues de Billie Holiday. Un roman exceptionnel. À part. Au-dessus de la mêlée littéraire.
Le narrateur retrace sa vie et ses impressions dans des carnets écrits essentiellement en 1957 et en 1963.
Alors que le cancer le ronge, cinquante ans plus tard, il saute de l’un à l’autre de ces carnets, revivant ses souvenirs.
C’est très descriptif, empreint de nostalgie, mais ces incessants va-et-vient d’une période à l’autre donnent une sensation de décousu et empêchent d’entrer vraiment dans le roman.
Un parallèle s’impose entre la vie du narrateur et l’auteur lui-même : les lieux de vie, le culte des écrivains, le sentiment de culpabilité….
La nostalgie est omniprésente dans ces carnets, comme un brouillard où la vie persiste malgré tout, malgré la maladie.
L’idée et le procédé sont intéressants, mais un sentiment d’insatisfaction subsiste tout au long de la lecture. Sur certains sujets, l’auteur en dit trop ou trop peu.
Jean-Claude Pirotte est reconnu comme écrivain et comme poète, mais je n’ai pas vraiment adhéré à son style et n’ai pas trouvé de poésie entre les lignes.
Un rendez-vous manqué pour moi.
Alors que les métastases envahissent peu à peu son corps, Jean-Claude PIROTTE essaie de se frayer un chemin dans le brouillard que fut sa vie. Assis à sa vieille table de travail, il décortique ses notes dans les carnets qu’il noircit d’encre depuis son plus jeune âge. Rebelle, il s’est parfois détourné du droit chemin. Mais à fréquenter les voyous et les livres, il s’est forgé de solides amitiés et des amours littéraires indissolubles. Pourtant, au soir de sa vie, ce qui le taraude, c’est la culpabilité, celle de s’être fourvoyé dans un mariage sans amour, celle de n’avoir pas su veiller sur les êtres dont il était responsable.
Beaucoup de poésie dans ces pages écrites avec la vérité de celui qui se sait condamné. Des souvenirs épars, bons et mauvais, des aveux, qui raniment les vieilles haines, les premiers amours, les amitiés, les passions. Et survolant tout cela, la seule, l’unique, la toujours fidèle littérature : Chardonne, Mac Orlan, Desnos, Dhôtel pour alléger les moments de peine et partager les joies.
S’accusant de tous les maux, PIROTTE ne se laisse rien passer et pourtant, sa vie chaotique sa vie de nomade, n’est-ce pas cela qui a nourri son œuvre, qui a fait de lui le poète, l’écrivain qu’il est?
La vie est un brouillard mais parfois, une lueur vient en éclairer la noirceur et cette lueur, c’est l’écriture.
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
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