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Dans ce 2eme tome, nous suivons Aristide Rougon (fils de Pierre Rougon) présent dans le tome 1. Non plus à Plassans mais à Paris où il change de nom pour éviter des conflits avec son frère Eugène. Il s'appelera donc Aristide Saccard. Comme son père, il cherche la fortune. A la mort de sa femme Angèle qui, entre parenthèse est un de mes passages préférés dans ce livre, il n'hésitera pas longtemps à épouser Renée pour sa dot ! Avide d'argent et de pouvoir, il devient un spéculateur véreux sous Paris en pleine reconstruction. Pendant ce temps, Renée s'ennuie ... Les salons, les bals, les toilettes sublimes, etc (si bien décrits par l'auteur) n'arrivent plus à égayer la jeune femme. C'est dans les bras de Maxime (fils d'Aristide et Angèle) qu'elle trouvera du réconfort. La descente aux enfers commence pour elle ...
J'ai beaucoup aimé ce livre mais j'ai préféré la fortune des Rougon (le tome 1). Les descriptions de Zola sont superbes et rendent les personnages, les lieux, les choses vraies ! J'ai adoooré tous les détails quand il nous explique la serre, le cabinet de toilette de Renée, la féminité de Maxime et la masculinité de Renée. Mais j'avoue que les détails sur la spéculation financière m'ont donné du mal ... A très vite pour le tome 3 !
La Curée est le deuxième roman de la série "Les Rougon-Macquart", fresque généalogique de Zola. Il a pour thème la vie de débauche du Paris du Second Empire. L'auteur fait, avec ce roman, une démonstration impressionnante de son talent d'écrivain ! L'écriture est foisonnante, les thèmes universels, comme l'opportunisme, la cupidité, la bassesse ou la frivolité.
Une oeuvre d'une rare intelligence !
L'or et la chair
*
○○○ Réaction à chaud ○○○
J'ai décidé de lire toute la saga des Rougon-Macquart par le début (en ayant lu auparavant dans mon cursus scolaire). Ayant eu un très bon souvenir du "Au bonheur des dames".
Mais quel bonheur de lecture! Un délice que j'ai apprécié à sa juste valeur.
On se questionne beaucoup. On peut tout à fait le transposer aux faits d'aujourd'hui. L'argent fait-il le bonheur? Question à mille euros :)
Mais quelle maitrise dans le style, la narration. Avec quelle férocité il déchiquète les travers humains : le vice, la luxure, l'avarice, l'envie. Et Zola est le maître des descriptions poussées. Ah le chapitre sur la serre est majestueux. Je "sentais" pratiquement littéralement les effluves de ces plantes tropicales, la moiteur, l'effluve sucrée et acide du végétal. Sans parler de ce déversement de luxe ostentatoire dans les décors, les toilettes de ces gens riches.
Pour l'instant, je n'ai jamais encore trouvé d'égal à Zola. Quelle précision dans son étude des moeurs!
Je n'ai qu'une seule envie, c'est d'y retourner :)
Chapeau bas Monsieur Zola! Vous avez conquis mon coeur !
PS: il y a beaucoup de superlatifs et de points d'exclamations dans mon avis mais vous avez compris la raison :)
Comme tous les romans de Zola, La Curée se lit facilement, on y découvre des personnages singulier, intrigant...mais on y découvre surtout les manigances des bourgeois au moment des grands travaux de Paris.
" - Vrai, dit-il, nous en sommes là ?... Mais, bon Dieu ! Tu as tout, que veux-tu encore ?
Renée leva la tête. Elle avait dans les yeux une clarté chaude, un ardent besoin de curiosité inassouvie.
- Mais je veux autre chose, répondit-elle à demi-voix.
- Mais puisque tu as tout, reprit Maxime en riant, autre chose, ce n' est rien... Quoi, autre chose ?
- Quoi ? répéta-t-elle...
Et elle ne continua pas. "
Ce roman m'a singulièrement rappelé une biographie que j'ai lue récemment de la "Comtesse de Castiglione", par l'attitude de Renée, la seconde épouse d'Aristide Maccart.
Belle, insensible, imbue d'elle-même, dépensant sans compter pour se parer des plus belles toilettes, en extase devant Napoléon III, j'avais l'impression d'avoir sous les yeux le même personnage.
Les descriptions sont très belles mais parfois interminables. La maison que le couple s'offre au Parc Monceau est décrite magnifiquement, dans le détail. On ne peut ignorer le luxe qui règne et dans lequel se vautrent Aristide et Renée.
Maxime, le fils, jouit également de cette situation confortable et en profite honteusement.
Ce livre sent l'argent, l'aisance, le luxe donc, les spéculations immobilières, les magouilles en tout genre.
Je ne l'avais pas encore lu, il m'a un peu déçue, par cette description d'une société bourgeoise que je n'attendais pas sous la plume de Zola.
Tapis persans, bois précieux, or, bronze, marbre, velours, cristal, argenterie, mets délicats et grands crus...dans leur somptueux hôtel particulier du parc Monceau, Aristide Saccard et sa jeune épouse Renée reçoivent le tout-Paris du Second Empire. Mais si l'on admire et parfois même l'on envie leur éclatante réussite, c'est que l'on ne sait pas que dans les opulents boudoirs, sous les lustres de cristal et dans la soie, se cachent le vice et le péché. Rien d'étonnant à cela quand on sait qu'Aristide Saccard n'est autre qu'Aristide Rougon, le fils de Pierre Rougon, venu tout droit de Plassans au lendemain du coup d'Etat réussi de Napoléon III. Compromis par ses mauvais choix tactiques, il a changé son nom pour ne pas embarrasser son frère Eugène, désormais député. C'est ce même frère qui va d'ailleurs lui trouver une place à l'Hôtel de ville, un poste de fonctionnaire pas très bien payé mais qui lui donne accès aux plans des grands travaux prévus dans la capitale. Fort des renseignements obtenus par ses indiscrétions, Saccard voit déjà l'argent couler à flots, son seul problème étant la mise de fonds. Saccard n'a pas le sou et c'est sa soeur Sidonie, personnage aussi sombre que retors qui va lui offrir une solution en or. Angèle, l'épouse mourante d'Aristide, n'a pas encore rendu son dernier souffle que Sidonie a déjà arrangé le prochain mariage de son frère avec Renée Béraud-Duchâtel, une toute jeune fille issue d'une riche famille de magistrats, très bien dotée, et qui doit se marier urgemment pour préserver sa réputation. L'affaire conclue, Aristide dispose enfin des capitaux nécessaires à ses montages financiers, aussi compliqués qu'hasardeux, et Renée s'étourdit en dépensant sans compter et trompe son ennui dans les bras de son beau-fils Maxime, l'inceste ajoutant du piment à l'adultère. Tel est le couple Saccard qui dîne avec les députés, les banquiers, est reçu aux Tuileries, affiche sa fortune avec ostentation mais cache en son sein les plus sombres secrets.
Dans ce deuxième tome de la série des Rougon-Macquart, Emile ZOLA nous plonge dans le Paris des grands travaux, En pleine mutation, la ville est livrée aux spéculateurs sans scrupules qui, au jeu des expropriations/indemnisations, engrangent les bénéfices sur le dos de la municipalité et de l'état. Aristide Saccard n'est pas en reste. Toujours à l'affût de l'argent facile, il voit là une occasion d'amasser une fortune et tout lui est bon pour parvenir à ses fins : spéculations immobilière, gonflement des prix, délits d'initiés, pots de vin...Mais Saccard est un homme avide qui ne sait pas se contenter de ce qu'il a et bientôt il se trouve à la tête d'une fortune aux pieds d'argile, à la merci de ses créanciers, riche en apparence mais sans liquidités. Il n'hésite pas à duper sa femme, à la déposséder de son héritage et si le prix à payer pour ses fourberies est de la céder à son fils, qu'à cela ne tienne! Il ne s'émeut pas de ce drame antique qui se joue sous son toit!
ZOLA que l'on connait surtout pour ses fines analyses du monde ouvrier excelle aussi à décrire la décadence de ceux qui possèdent, ces bourgeois dépravés qui profitent de leur position pour s'enrichir, étalent leur fortune aux yeux du monde et se vautrent dans la luxure pour oublier qu'ils ne sont pas heureux.
Une lecture passionnante, ZOLA y est féroce et grinçant et n'hésite pas à dénoncer les travers des puissants. A lire évidemment.
Beaucoup trop de descriptions à mon goût ... Je me suis ennuyéééééée ! C'est peut-être l'effet voulu par Zola, pour montrer le vide de la vie de la bourgeoisie superficielle et matérialiste ? Je reste néanmoins admirative de cette compréhension - si juste à mon sens - qu'avait l'auteur pour la nature humaine, et donc de ce point de vue, de l'actualité étonnante de son oeuvre.
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