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Claude Gueux, condamné à de la prison pour le vol d'un pain, se retrouve persécuté par un gardien de prison. La seule issue que trouve Claude Gueux à cette injustice est le meurtre de cet homme...
Victor Hugo s'est déjà engagé dans le combat contre la peine de mort dans un roman précédent, Les Derniers Jours d'un condamné à mort. C'est en lisant, dans la gazette des tribunaux, le procès de Claude Gueux que Victor Hugo décide d'en écrire la vie depuis son entrée en prison jusqu'à son exécution, avant de conclure par un plaidoyer contre cette société implacable avec les victimes de la misère humaine.
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Un livre poignant dans lequel on retrouve bien l âme engagée de Victor Hugo. Se lit très bien et vite.
Un court récit qui raconte l'histoire vrai de Claude Gueux. Un personnage emprisonné pendant 5 ans pour avoir volé du pain afin de nourrir sa '' femme '' et sa fille. Puis il tue pour une raison sentimentale.
Malgré la maigre épaisseur du livre, il y a un gros nombre de dénonciation. La principal étant la peine de mort. J'ai beaucoup aimé la question du '' pourquoi '', pourquoi a-t'il fait ça ?. Puisqu'elle dénonce la société qui se contente de '' parce que ''. L'idée est forte.
Je conseille cet ouvrage à tout le monde, il est court, simple, bien écrit et il fait réfléchir.
Sur ce je vous souhaite à tous de très bonnes lectures.
je trouve l'histoire très irréaliste car claude gueux est représenté comme un personnage fort puis pour une simple histoire de sentiment pour son ami il va tuer....
Mais sinon j'ai pas mal aimé l'histoire ,il nous pousse a réfléchir surtout sur la question: qui est le coupable?
en fait si claude gueux n'etait obligé de voler pour nourrir sa famille il n'y aurai eu rien toute cette histoire donc le vrai coupable est peut ètre tous simplement la société
Claude Gueux, Victor Hugo, un classique de la littérature, une lettre aux élus, un cri de désespoir, un récit en avance sur son temps, toujours d'actualité malheureusement dans certains pays où la peine de mort est toujours en vigueur.
Claude Gueux est l'histoire d'un homme d'une trentaine d'années, Claude, un gueux. Pour nourrir sa femme et sa fille, il vole et écope de cinq de prison. Mais en prison, à force d'avoir faim, il tue. Le voici maintenant condamné à la peine capitale.
Ce récit est réel, vivant, étonnant. Victor Hugo dresse là un constat alarmant. C'est la société qui crée la délinquance, le vol, le meurtre. Et aussi, il lance un cri, un cri de désespoir, aux hommes qui condamne les assassins en les assassinant. Claude Gueux est l'histoire malheureuse et bien réelle d'un homme intelligent, solide et travailleur, bon dans l'âme, poussé au vol pour pouvoir manger. En un mot, donnez leur du charbon et du pain pour que les hommes soient paisibles et que les femmes ne se donnent plus au plus offrant.
Ce récit est suivi de quelques chapitres de la vie de Jean Valjean, lorsqu'il sort du bagne, après dix-neuf ans de souffrance, pour un vol commis et quelques tentatives d'évasion. La société, encore ici, ne crée-t-elle pas un délinquant. Elle nous montre un homme rejeté, qui a faim, qui est fatigué, qui ne souhaite que dormir et manger, et qui est poussé dans les limites de l'inacceptable. Sans la bonne oeuvre d'un curé, qu'aurait-il fait finalement ? Voler, peut-être même tuer.
Victor Hugo, ici, en deux courts récits, fait état de la mauvaise société, celle qui invente des lois pour réprimer ce qui ne peut être réprimer, la misère.
Un classique poignant, le récit d'un misérable bien avant Les misérables.
Victor Hugo est un des premiers classiques que j'aie lu, et tant qu'à faire, j'ai commencé par Les Misérables ! Claude Gueux est un tout petit récit, basé sur des faits réels, qui préfigure le personnage de Jean Valjean qui est jusqu'à aujourd'hui mon personnage de fiction préféré, sans doute aussi parce que je l'ai rencontré de bonne heure. Contrairement à son habitude, Hugo écrit un texte très court, trente-six pages, et on peut même, chose impensable chez cet écrivain de la démesure lire au hasard des pages un "Abrégeons." (p. 29) pour éviter une description des soins prodigués à Claude Gueux avant son ultime procès. J'ai déjà lu et relu ce texte, et là, je l'ai vu dans ma bibliothèque et hop je l'ai pris en main et re-relu. Quelques points m'ont un peu surpris, je les avais oubliés, comme lorsque Hugo se lance dans sa harangue contre les puissants qui gouvernent et qu'il dit qu'il faut donner de l'espoir aux pauvres : "Donnez au peuple qui travaille et qui souffre, donnez au peuple pour qui ce monde-ci est mauvais, la croyance à un meilleur monde fait pour lui. Il sera tranquille, il sera patient. La patience est faite d'espérance. Donc ensemencez les villages d'évangiles. Une Bible par cabane. Que chaque livre et chaque champ produisent à eux deux un travailleur moral." (p.43) Mon anticléricalisme bout en moi, je savais qu'au début de sa vie Hugo était très croyant, l'époque était aussi très religieuse, mais ce discours m'est difficile à lire, "La religion est l'opium du peuple" disait Karl Marx, on est en plein dedans ; certes, on sent bien que Hugo veut le bien du peuple, mais la religion pour qu'il oublie les difficultés de sa condition, non, je ne peux pas adhérer.
Le reste du livre est par contre tout simplement formidable, puissant. Hugo décrit, sans artifice, les conditions de vie dans la prison, il fait un portrait terrible et peu flatteur du directeur des ateliers : "C'était un de ces hommes qui n'ont rien de vibrant ni d'élastique, qui sont composés de molécules inertes, qui ne résonnent au choc d'aucune idée, au contact d'aucun sentiment, qui ont des colères glacées, des haines mortes, des emportements sans émotion, qui prennent feu sans s'échauffer, dont la capacité de calorique est nulle, et qu'on dirait souvent fait de bois : ils flambent par un bout et sont froids par l'autre." (p.9), et encore je ne cite qu'une phrase, deux pages entières sont consacrées à cet homme qui éloigne Albin et Claude, juste parce que c'est son bon vouloir, pour montrer son ascendant sur les autres, car lui, contrairement à Claude a besoin de le montrer.
Victor Hugo élude la question de l'homosexualité dans les prisons et pourtant, à lire ses lignes de nos jours, on sent que la relation entre Albin et Claude est homosexuelle, que ces deux hommes s'aiment et ont besoin l'un de l'autre pour tenir, mais le dix-neuvième siècle n'était pas enclin à lire ou à entendre ce genre de relations, le nôtre l'est plus même s'il existe encore beaucoup de réticences voire d'oppositions en France et ailleurs. Par contre Hugo n'élude pas la question de la peine de mort qu'il avait déjà abordée dans Le dernier jour d'un condamné cinq ans plus tôt ; c'est un véritable plaidoyer contre la sentence ultime : "Messieurs, il se coupe trop de têtes par an en France. Puisque vous êtes en train de faire des économies, faites-en là-dessus. Puisque vous êtes en verve de suppressions, supprimez le bourreau. Avec la solde de vos quatre-vingts bourreaux, vous paierez six cents maîtres d'école." (p.41), un message pour instruire les pauvres, comme les riches pour que cessent les vols pour vivre et manger et par là même les incarcérations et les situations comme celles de Claude Gueux. Un message pas très courant à l'époque dans les milieux favorisés, qui ne fut pas forcément bien accepté.
Une post-face explique qu'on a pu étudier le véritable parcours de Claude Gueux qui fut sans doute un peu différent de ce qu'en a écrit Victor Hugo : pour les besoins de sa démonstration, il en a gommé certains aspects gênants, comme ses divers séjours en prison, mais rien de ce qu'il écrit n'est inventé.
Classique. Formidable. Puissant.
je voudrais le télécharger sur ce site mais cela semble impossible, on me parle d'erreur irrécupérable, je ferme le site , je me réinscris, bref, je tourne en rond, dommage, ce site semblait intéressant
Pour un peu de pain dans le ventre de son enfant et de sa maîtresse et un peu de feu dans l'âtre de son foyer, Claude Gueux a volé. Sans pitié pour cet homme jusque là honnête sorti du droit chemin par la misère, la justice l'envoie à la prison de Clairvaux pour cinq ans. L'homme, doux et placide, ne se plaint pas de son sort même si la faim le tenaille à tous les instants. Respecté par ses compagnons d'infortune, il s'attire la jalousie du directeur de l'atelier pénitentiaire, Monsieur D. Abusant de son pouvoir, celui-ci le sépare de son jeune ami Albin qui partageait son pain avec lui. Claude a beau demander des explications, supplier pour qu'on lui rende son ami, l'intransigeant Monsieur D. ne cède pas. Alors le prisonnier docile se transforme en juge inflexible et condamne son tortionnaire à mort. Passé le délai raisonnable qu'il lui avait accordé pour revenir sur son injuste décision, il tue Monsieur D. d'un coup de hache. Il était voleur, il est devenu assassin et sera condamné à mort par une justice horrifiée par son geste et aveugle aux circonstances qui l'ont conduit à cette extrémité.
Partant d'un fait divers réel, Victor Hugo dresse le portrait d'une société répressive qui à la misère du peuple oppose le couperet de la guillotine. Plaidoyer contre la peine de mort, son Claude Gueux vibre de la certitude qu'une autre voie est possible. Et ce qui frappe à la lecture de ce texte court mais éloquent, c'est la modernité du propos. HUGO dénonce la justice du XIXè siècle mais chacun de ses mots pourrait être prononcé aujourd'hui sans paraître anachronique. Certes la peine de mort n'a plus cours mais tout le reste est encore d'actualité : le peuple a toujours faim et froid, les conditions d'incarcération ne se sont guère améliorées, certains profitent du petit pouvoir qu'on leur a accordé pour en abuser au détriment du plus faible et les députés continuent à s'inquiéter de sujets frivoles pour éviter les changements de fond nécessaires.
Un texte brillant qui donne à réfléchir sur notre XXIè siècle si brillant qu'il n'a toujours pas régler ses problèmes d'injustice, d'égalité sociale, de prévention de la délinquance, etc. A lire!
Lu pour un sujet de devoir a l’école pas le genre de livre qui me plait mais c'est une bonne histoire , bien amenée , touchante , la lecture était agréable .
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