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Valentine Goby

Valentine Goby
Valentine Goby est née à Grasse en 1974. Après des études à Sciences Po, elle a effectué des séjours humanitaires à Hanoï et à Manille et commence à publier après son retour à Paris. Elle est lauréate de la Fondation Hachette, bourse jeunes écrivains 2002 et a reçu le prix Méditerranée des Jeunes... Voir plus
Valentine Goby est née à Grasse en 1974. Après des études à Sciences Po, elle a effectué des séjours humanitaires à Hanoï et à Manille et commence à publier après son retour à Paris. Elle est lauréate de la Fondation Hachette, bourse jeunes écrivains 2002 et a reçu le prix Méditerranée des Jeunes, le Prix du premier roman de l'université d'Artois, le prix Palissy et le prix René-Fallet en 2003. V. Goby a publié plusieurs romans chez Gallimard et des livres pour la jeunesse chez Autrement (derniers titres parus : Qui touche à mon corps je le tue, Gallimard, en 2008 ; Chaïma et les secrets d'Hassan, du Maroc à Marseille, Autrement Jeunesse, en 2009 et Des corps en silence, Gallimard en 2010).

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Articles en lien avec Valentine Goby (8)

Avis sur cet auteur (179)

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    Couverture du livre « L'île haute » de Valentine Goby aux éditions Actes Sud

    Miss K Paris sur L'île haute de Valentine Goby

    Hiver 1942, le jeune Vadim vit à Paris avec sa mère. Son père, cordonnier, a déjà pris la fuite. Son asthme sera un échappatoire et lui permettra de rejoindre cette belle niche aux confins des Alpes, non loin des frontières suisse et italienne. A l’arrivée, tout est d’un blanc immaculé, et Vadim...
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    Hiver 1942, le jeune Vadim vit à Paris avec sa mère. Son père, cordonnier, a déjà pris la fuite. Son asthme sera un échappatoire et lui permettra de rejoindre cette belle niche aux confins des Alpes, non loin des frontières suisse et italienne. A l’arrivée, tout est d’un blanc immaculé, et Vadim s’appellera dorénavant Vincent.

    Roman initiatique d’un jeune garçon qui va vivre la montagne. Soucieux de s’intégrer, il ne cessera de découvrir, d’apprendre, de comprendre, d’assimiler son environnement, les mots nouveaux, la palette de couleurs. Tout est nouveau pour ce citadin qui ignore tout de cette montagne et de cette vie. Tout cela deviendra son refuge, au sens propre comme au sens figuré.

    Vincent s’émerveille de cette montagne. Et nous, grâce à la magie de l’écriture de Valentine Goby, une pellicule Technicolor se met en branle. Les couleurs de cet environnement à la fois rude, simple et enchanteur se révèlent et chatoient au gré des saisons, les mots s’envolent et chantent. Comme Vincent, adepte de synesthésie, tout finit par se mélanger laissant à l’imagination de possibles infinis.

    Roman initiatique autant que poétique qui laisse la part belle à des personnages croqués avec une grande sensibilité et une infinie douceur pour dire l’émoi, la naïveté ou encore l’incompréhension.

    J’ai refermé ce roman il y a quelques jours déjà, mais je reste accrochée aux flancs de cette montagne, les yeux rivés sur les sommets, avec comme une envie folle de partir sur les traces de Vincent, Moinette, Olga, Blanche, Éloi et tous les autres.

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    Couverture du livre « L'île haute » de Valentine Goby aux éditions Actes Sud

    Florence Mur sur L'île haute de Valentine Goby

    1943 - Vadim Pavlevitch, âgé de 13 ans est envoyé dans les Alpes à Vallorcine, au pied du Mont Blanc. Officiellement il vient soigner son asthme au grand air, mais en ces mois sinistres où les rafles se multiplient c'est aussi pour le protéger que sa mère l'envoie seul si loin.
    Par une froide...
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    1943 - Vadim Pavlevitch, âgé de 13 ans est envoyé dans les Alpes à Vallorcine, au pied du Mont Blanc. Officiellement il vient soigner son asthme au grand air, mais en ces mois sinistres où les rafles se multiplient c'est aussi pour le protéger que sa mère l'envoie seul si loin.
    Par une froide journée de janvier il arrive chez Blanche et Eloi sous le pseudonyme de Vincent, un prénom auquel il va devoir s'habituer, et dans cette ferme de montagne il va de surprise en surprise, lui le petit parisien des Batignolles. Avec Moinette, l'espiègle petite voisine, il va faire tous les apprentissages de la vie de petit paysan et se fondre au quotidien rude,mais aimant et rassurant, des enfants de cette vallée. Mais c'est la montagne qui le surprendra le plus, cette montagne majestueuse, écrasante, somptueuse et protectrice, changeante et belle en toutes saisons qu'il ne cesse d'explorer et d'admirer.
    .
    Avec ce titre Valentine Goby nous offre un très beau roman initiatique. Durant 3 saisons, ce jeune garçon va basculer vers l'adolescence et faire l'apprentissage de joies et de peines, prendre conscience des périls qui le menacent, mais aussis'éveiller à l'amour et découvrir la puissance des liens d'amitié. Protégé par cette muraille rocheuse, cette « île haute », il va mettre de la distance avec la guerre et apaiser ces craintes, vivre la vie d'un enfant, indépendamment de prénom et de ce qu'il dit de ses origines. C'est écrit avec beaucoup de poésie, et avec une forme de lyrisme qui enveloppe de tendresse la candeur de cet enfant. Les descriptions de la montagne sont superbes et on ressent en les lisant le même émerveillement que Vincent tant ces pages sont immersives et imagées.
    Cependant, en dépit de ces belles qualités je n'ai pas été totalement conquise par ce livre. Trop contemplatif peut être, ou trop lent pour moi? peut être pas suffisamment original dans son propos, me donnant un air de « déjà lu »? Je regrette car j'ai lu beaucoup de beaux avis sur ce roman et c'est justement pour lui donner sa chance que je fais le choix d'en parler.
    Et vous, qu'en vous pensé?

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    Couverture du livre « L'île haute » de Valentine Goby aux éditions Actes Sud

    Les livres de K79 sur L'île haute de Valentine Goby

    Depuis le magistral « Kinderzimmer », j’ai une grande admiration pour Valentine Goby et je lis tous ses livres. Elle a cette capacité à mettre en lumière l’être humain à travers les drames de sa vie, et c’est toujours bouleversant.

    Le destin du jeune Vadim/Vincent entraîne le lecteur dans les...
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    Depuis le magistral « Kinderzimmer », j’ai une grande admiration pour Valentine Goby et je lis tous ses livres. Elle a cette capacité à mettre en lumière l’être humain à travers les drames de sa vie, et c’est toujours bouleversant.

    Le destin du jeune Vadim/Vincent entraîne le lecteur dans les Alpes. Par ses yeux vierges d’images, on contemple la profondeur des paysages et l’immensité des reliefs. Dans la montagne, on peut décider de faire un trail ou une randonnée. Avec « L’île haute », on est plutôt assis sur un rocher et on regarde au loin. Une chose est sûre et nous saute aux yeux de suite : La plume de Valentine Goby est toujours de très haut niveau. Par son style, elle rend parfaitement compte de l’atmosphère et transcende les lieux. Les mots, les phrases sont de toute beauté, chaque page est une leçon d’écriture. Les descriptions sont immersives et on en prend plein les sens.

    En revanche, le récit initiatique m’a un peu moins convaincu. Même si le parallèle entre ville et campagne est assez bien mis en forme, l’histoire ne m’a pas embarqué. On suit la vie des habitants, leur quotidien en osmose avec la nature, mais je trouve que les évènements manquent de romanesque. Le rythme est très lent, l’action est statique et on a du mal à s’attacher aux personnages.

    Valentine Goby fait partie des grandes écrivaines. En tant que lecteur intensif, j’en vois passé un certain nombre et je m’extasie devant son talent, qui est rare. Mais pour ce roman contemplatif sur l’enfance, je l’ai trouvé moins irrésistible. Malgré la parfaite représentation de la splendeur, de la grandeur, du silence, j’ai moins accroché sur ce texte plus centré sur la nature que sur l’humain. Il n’en reste pas moins que c’est toujours passionnant de lire de la grande littérature !

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/09/19/789-valentine-goby-lile-haute/

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    Couverture du livre « L'île haute » de Valentine Goby aux éditions Actes Sud

    Anne L (@anne_litt_) sur L'île haute de Valentine Goby

    Janvier 1943. Le roman s’ouvre sur l’arrivée de Vadim dans la vallée de Vallorcine en pleine tempête de neige. Vadim, enfant juif de 12 ans, asthmatique, fuit Paris pour sa survie et devient Vincent dans ce hameau de haute montagne.
    Il est accueilli par Blanche, Albert, Louis, Éloi, paysans...
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    Janvier 1943. Le roman s’ouvre sur l’arrivée de Vadim dans la vallée de Vallorcine en pleine tempête de neige. Vadim, enfant juif de 12 ans, asthmatique, fuit Paris pour sa survie et devient Vincent dans ce hameau de haute montagne.
    Il est accueilli par Blanche, Albert, Louis, Éloi, paysans simples, qui ne posent aucune question, et font de Vincent un membre à part entière de la famille.
    Et pour Vincent démarre une nouvelle vie, rude et belle. Il a tout à réapprendre et vit chaque première fois avec émerveillement et une immense curiosité : première vision de la montagne, première descente à ski, premiers contact avec les bêtes qui vivent dans la maison …
    Tout est si différent de sa vie d’avant. Vincent avec une force de caractère surprenante ne s’autorise que très peu à y penser. Il est là maintenant, heureux. Le printemps et l’été complètent sa métamorphose en vrai petit Vallorcin.
    Tout est beau dans ce roman et même si je l’ai appris dans les remerciements, on a du mal croire que Valentine Goby n’ait pas été elle même enfant dans les alpages.
    L’immersion est totale, troublante aussi pour qui, comme moi, a eu la chance d’éprouver, enfant, certaines des premières fois de Vincent à la montagne.
    Je laisse à regret et le cœur serré Vincent/Vadim poursuivre son chemin de vie.