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Pascal Silvestre

Pascal Silvestre

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Marathon » de Pascal Silvestre aux éditions Lattes

    Michel Giraud sur Marathon de Pascal Silvestre

    Un recueil de nouvelles que j'ai lu à sa sortie, il y aura bientôt dix ans. Je ne sais pas pourquoi, il a atterri dans ma pile de livres en attente de lecture. J'ai donc décidé de le relire, ce qui est plutôt rare chez moi.

    En fait, je me souvenais clairement de deux textes, "Rue de Buci" et...
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    Un recueil de nouvelles que j'ai lu à sa sortie, il y aura bientôt dix ans. Je ne sais pas pourquoi, il a atterri dans ma pile de livres en attente de lecture. J'ai donc décidé de le relire, ce qui est plutôt rare chez moi.

    En fait, je me souvenais clairement de deux textes, "Rue de Buci" et "Trois jours à New York", et j'avais à peu près tout oublié des autres, que j'ai donc redécouverts avec plaisir.

    - J'ai beaucoup aimé : "Angélique", "Bourvil", "La blessure de trop", "Trois jours à New York", "L'hypothèse de l'abandon" ;
    - J'ai bien aimé : "Le marathon selon Mathieu", "Rue de Buci", "Le dernier marathon" ;
    - J'ai moins aimé : "Après la nuit", "Un acte d'amour".

    C'est bien écrit ; efficace. On lit ces histoires avec plaisir et beaucoup d'émotion. L'auteur s'est manifestement largement inspiré de ses propres expériences de marathonien. Je ne lui ferai que deux, petits, reproches.

    D'abord de n'avoir considéré qu'une certaine forme d'élite : tous ses coureurs parcourent les 42,195 km en moins de trois heures. 5 à 10% seulement des marathoniens sont capables d'une telle performance ! Les autres, dont je suis, n'existent-ils pas ?

    Ensuite, il fait une sorte de parallèle entre "plaisir de courir" et "plaisir familial ou sexuel" qui me semble exagéré. L'un pourrait s'épanouir dans la course à pied et l'autre dans le golf ou le Qi gong (gymnastique chinoise) sans que j'y trouve rien à redire..

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/04/12/marathon-de-pascal-silvestre-chez-jc-lattes-emouvant-meme-pour-un-marathonien/

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    Couverture du livre « Marathon » de Pascal Silvestre aux éditions Lattes

    Henri-Charles Dahlem sur Marathon de Pascal Silvestre

    Un peu à l’image du marathonien qui se prépare durant des semaines, qui rêve des dizaines de fois sa course, qui s’imagine battre son record et qui se voit soudain confronté avec la dure réalité, à ce fameux mur des trente kilomètres où à cette douleur récurrente qu’il croyait pourtant avoir...
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    Un peu à l’image du marathonien qui se prépare durant des semaines, qui rêve des dizaines de fois sa course, qui s’imagine battre son record et qui se voit soudain confronté avec la dure réalité, à ce fameux mur des trente kilomètres où à cette douleur récurrente qu’il croyait pourtant avoir vaincue, ce recueil de nouvelles est plein de bonnes intentions et d’idées intéressantes, mais pas totalement abouties. Dommage, car le livre ne manque pas de qualités. L’auteur, il nous le répète plusieurs fois tout au long de ce recueil, est le fondateur du site runners.fr, et sait parfaitement de quoi il parle.
    Les portraits de marathoniens qu’il dresse sont le fruit d’expériences vécues et de rencontres sur les parcours d’entrainement parisiens ainsi que sur les circuits des principaux marathons et semi-marathons. Mais le choix de nous proposer dix histoires plutôt qu’un roman fait que certaines nouvelles sont plus intéressantes que d’autres et que fort souvent, on aimerait en savoir davantage sur les motivations, les drames qui se jouent, l’arrière-plan familial et personnel des protagonistes.
    Prenons l’exemple de la première de ces nouvelles. Intitulée «Angélique», elle retrace la rencontre d’un marathonien avec une vieille dame qui l’observe durant son entrainement. D’une conversation impromptue va naître une amitié et nous donner l’occasion d’en apprendre davantage sur ces deux personnes qui partagent une même passion. Angélique, la vieille dame, était une sauvageonne, secrètement amoureuse d’Alain Mimoun –champion olympique du marathon à Melbourne en 1956 – et courait sur les plages du Morbihan tandis que son mari travaillait à Paris. Elle aura connu son heure de gloire en disputant les championnats de France universitaires sur 1500m. Pascal, quant à lui a perdu son père tôt, est devenu journaliste sportif, puis fondateur du site runners.fr et s’entraîne dur pour le marathon de Marrakech, alors que les eaux de la Seine commencent à monter dangereusement.
    Un problème de santé délicatement surmonté pour Angélique, une médaille autour du coup pour Pascal et quelques rencontres plus tard, l’histoire se termine… un peu trop abruptement à mon gré.
    On enchaine sur l’histoire suivante, «Le marathon selon Matthieu», qui est pour moi l’une des plus réussies. Elle raconte le rêve caressé par un jeune coureur de réussir à franchir la ligne du marathon de Paris en moins de trois heures. Les notations sont justes, jusque dans les réflexions du marathonien pendant la course. Car, contrairement à ce que l’on peut imaginer, le coureur n’est pas concentré en permanence sur sa course. S’il écoute son corps, s’il était de maintenir une allure, de nombreuses pensées viennent l’assaillir, quelquefois parasites et quelquefois très motivantes. Matthieu va convoquer des souvenirs d’enfance, des airs de musique et… son père pour réussir son pari. Vous découvrirez dans les dernières pages si la recette fonctionne.
    Viendront ensuite une nouvelle qui met à l’honneur les bénévoles qui s’occupent du ravitaillement durant les marathons, qui ne m’a pas emballé, deux nouvelles autour du marathon de New York, dont certains passages rappelleront La ligne bleue, l’excellent roman de Daniel de Roulet, un récit centré sur la SaintéLyon, mythique raid nocturne entre Saint-Étienne et Lyon, en passant par les portraits très réussis de ces caractères addictifs à la course à pied, près à sacrifier leur santé, leur carrière, voire leur couple pour leur passion ou encore l’évocation du parcours de Paul Arpin, champion aujourd’hui oublié malgré un palmarès prestigieux.
    Un peu à l’image des marathons qu’il nous décrit, on admire Pascal Silvestre pour son endurance et sa volonté et l’on regrette la défaillance qui, malgré tous les entrainements, finit tout de même par arriver.
    http://urlz.fr/3zS6

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