"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une plume (Tiburce Oger – avec la collaboration d’Hervé Richez) et plusieurs pinceaux pour illustrer l’univers des Indiens et de « … l’ombre noire de l’homme blanc ».
D’ailleurs le noir et blanc est dominant dans ces histoires dans l’Histoire des « Indians », de leur rapport à la vie, la nature, … et aux hommes blancs colonisateurs ; relativisant le « rêve américain ». Des éclairages multiples et intéressants qui rappelleront certains livres et films.
Le grand format donne contribue à ouvrir le regard et apporte aussi une dimension permettant de mieux apprécier les chapitres de cette histoire du « nouveau monde » (pour les colonisateurs !).
Merci à Lecteurs.com et à Grand Angle pour cet ouvrage qui bénéficie d’un tirage limité (4000 ex.).
Cette bande dessinée est une plongée dans un enfer sans limite. Derrière l’horizon noir, il y a l’inconnu mais surtout une mort atroce qui attend quiconque tentera de le traverser. L’histoire s’ouvre sur une prédiction qui donne une portée mystique au récit. Rapidement, l’action s’installe avec un double enjeu : savoir ce qui se trouve derrière le mur et atteindre la liberté pour les prisonniers. Ces six derniers ont un profil proche de la Suicide Squad même si leur santé mentale est moins en question. Les six personnages ont conscience de la vie et de la mort. Ils ont même un désir de justice, ce qui lance cette histoire au-delà de l’action pure.
Les personnages accrochent notre intérêt et sont pris dans le tumulte très rythmé de la narration. Il y a une aventure où la mort est présente à tout moment. La présence de ce couperet ajoute une urgence que les auteurs dosent très finement. Les nombreuses émotions se lisent sur les visages des personnages. La peur, la colère, la détermination ne les lâchent pas. C’est haletant. Ce vertige fonctionne vraiment très bien et de nombreuses questions restent en suspens pour les deux prochains tomes.
1270 avant JC, la guerre fait rage...
Depuis plus de 10 ans, le roi Priam défend avec force Troie.
Agamemnon cherche la meilleure tactique pour enfin pénétrer dans la cité mythique. Alors que le conflit arrive à un moment charnière, le roi Hattusili III est appelé en renfort par Priam...
Mais c'est à ce moment qu'Agamemnon met au point une ruse qui va changer à jamais la physionomie de l'Histoire.
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Mikael Coadou au scénario, Benjamin Blasco-Martinez au dessin et Émilie Beaud pour les couleurs nous plongent dans les dernière heures de la Guerre de Troie, en y ajoutant en plus des Troyens et des Grecs, le Roi hittite qui aurait pu faire basculer le conflit. Benjamin Blasco-Martinez nous enchante par son travail graphique et les couleurs d'Émilie Beaud donnent encore plus de noirceur à ce récit. Côté scénario, Mikael Coadou instaure un rythme comme pour nous précipiter vers cette fin inexorable.
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Une histoire qui ne se déguste pas Petit à Petit, mais qui n'hésite pas à s'immiscer à cheval par une porte infranchissable.
En 2007, l’enquête sur le tueur de Whitechapel est relancé. Un policier de l’époque ayant récupéré un châle sur l’une des victimes le range dans un coffre, réouvert par une descendante près de 130 ans plus tard. Les analyses sont formelles. Le tueur est démasqué.
Le récit reprend donc l’enquête en nous immergeant cette année qui aura connu de sombres heures dans les ruelles de Londres. Bien construit, le lecteur vit aux côtés du tueur jusque dans ses actes horribles. Pour revenir finalement de nos jours lorsque les analyses nous font découvrir formellement qui fût le tueur de Whitechapel, dit Jack l’éventreur.
Graphiquement, c’est bien réalisé. C’est cinématique. On ressent les mouvements, l’action avec une vision plus porté sur les personnages, leurs gestes.
Un très bon album, intéressant.
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