"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une plume (Tiburce Oger – avec la collaboration d’Hervé Richez) et plusieurs pinceaux pour illustrer l’univers des Indiens et de « … l’ombre noire de l’homme blanc ».
D’ailleurs le noir et blanc est dominant dans ces histoires dans l’Histoire des « Indians », de leur rapport à la vie, la nature, … et aux hommes blancs colonisateurs ; relativisant le « rêve américain ». Des éclairages multiples et intéressants qui rappelleront certains livres et films.
Le grand format donne contribue à ouvrir le regard et apporte aussi une dimension permettant de mieux apprécier les chapitres de cette histoire du « nouveau monde » (pour les colonisateurs !).
Merci à Lecteurs.com et à Grand Angle pour cet ouvrage qui bénéficie d’un tirage limité (4000 ex.).
Eliasville, Texas, 1922.Il a traversé la rue, placé son foulard sur son visage puis mis la main sur son colt, John Bartolomew l'a regardé entrer dans son armurerie. Le jeune homme, hésitant, a crié "Les mains en l'air !". Bartolomew, lui, garde son sang froid et se mue en conteur...
Il devient le narrateur de la criminalité de l'ouest américain. C'est lui le lien entre ces 12 histoires, toutes inspirées de faits et de personnages historiques, qui vont balayer 150 ans de hors-la-loi. Après "Go west young man" et "Indians", Tiburce Oger nous emmène à nouveau dans les légendes du western.
Il réunit pour la troisième fois un collectif d'auteurs et dessinateurs. De Paul Gastine à Christian Rossi, de Ronan Toulhoat à Laurent Hirn, tous mettent en scène des figures, connues ou pas, de l'ouest criminel, de Apache Kid à Billy the Kid, brillamment animé par Dominique Bertail qui conclut l'album en beauté.
En épilogue, on retrouve les portraits, réels, de quelques-uns de ces personnages marquants, ce qui donne un poids supplémentaire à cet album collectif plutôt réussi. Tiburce Oger ne semble pas vouloir s'arrêter là. Cette série collective devrait avoir une suite...
Le tome 2 éclaircit le lecteur car il revient sur les origines du vengeur masqué et sur le début des éventements de la Commune de Paris en mai 1871.
'Paris rouge' est mené tambour battant et on s'ennuie pas une seconde. L'intrigue policière est bien ficelée et l'action est toujours au rendez-vous.
Ce diptyque offre au lecteur un savant mélange d'aventure et d'histoire. J'aimerais qu’un jour cette BD soit adaptée au cinéma ou à la télévision (en téléfilm ou série TV).
Pour ma part, ce fut une belle découverte.
'L'Enfer pour Aube', au titre tiré d'un poème de Victor Hugo, se déroule dans un Paris en pleine transformation, sur fond de Commune, d'idéal révolutionnaire, et de désenchantement face au modernisme [source : editions-soleil.fr]
J'ai pris du plaisir à lire cette bande dessinée composée de 2 tomes même si j'ai eu du mal parfois à suivre l’histoire.
Les dessins en gris avec quelques teintes de rouge pourront déplaire à certains lecteurs mais après réflexion je trouve que ce style convient à l’histoire.
Les personnages sont bien dessinés, leurs visages suffisamment expressifs. Personnellement je trouve qu'ils ressemblent aux personnages du manga intitulé 'Jojo's Bizarre Adventure'.
Les thèmes sur la vengeance, les idéaux révolutionnaires, la justice sociale sont bien exploités.
Les auteurs ont apporté un soin tout particulier à la reconstitution du Paris début 1900 : décors, dialogues, coutumes, habits, etc. Ils ont passé du temps à se documenter à ce sujet et le résultat est sans appel : c'est une vraie réussite.
En conclusion, le premier tome m'a séduit. Pour le tome 2 je vous renvoie à ma critique.
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