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La perversion est un terme qui, dans la clinique, qualifie une position subjective. Elle constitue l'un des trois grands groupes nosologiques définis classiquement, avec la névrose et la psychose. Or il existe une difficulté pour une définition structurale de la perversion, d'où nombre de malentendus à son propos. Comment reconnaître un pervers puisque les pervers, paraît-il, ne viennent jamais voir les psychanalystes ? Selon Freud, l'enfant est toujours un « pervers polymorphe », au moins au début de son existence, et cela n'est pas sans ouvrir le débat avec des conséquences parfois dramatiques. La question de la structure perverse mérite donc d'être posée et examinée. Le mot de « transitoire » bien présent à son propos dans l'enseignement de Lacan vient nous alerter sur ce que l'ordre pervers a d'instable, même s'il semble fixé et donc trompeur.
Trait symptomatique dans la névrose, suppléance dans la psychose, le lien à ces structures comme à la différence des sexes vaut d'être explicité. Il peut se révéler utile dans l'abord clinique du désir, pervers par définition. Comment sortir de ces malentendus ?
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