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En 1851, un petit instituteur laïc commence sa carrière dans une école de rang. Urgel-Eugène Archambault a la bonne idée de s'inscrire ensuite à l'École normale Jacques-Cartier, qui ouvre ses portes à Montréal en 1857. Muni d'un diplôme que peu d'enseignants peuvent se targuer de posséder, il est nommé, deux ans plus tard, instituteur à la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM). Cette institution va permettre à Archambault de réaliser de grandes choses. Il est l'instigateur de la première école d'ingénieurs francophones, qui allait être connue sous le nom d'École polytechnique de Montréal, et il en sera le premier principal, de 1873 à 1904. Il est également le premier directeur général de la CECM et le fondateur de l'École du Plateau. Ce que l'on sait moins, c'est que cet instituteur laïc fut toute sa vie un porte-parole et un défenseur infatigable de ses collègues, les défendant contre les attaques du clergé qui voulait que seuls les frères éducateurs enseignent dans les écoles publiques catholiques en milieu urbain.
Cette biographie d'Archambault permet de reconstruire, à travers ses actions, les événements qui, au XIXe siècle, mènent à la mise en place des grandes institutions d'enseignement primaire et universitaire de même qu'à la formation d'un groupe social, les instituteurs laïcs.
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