Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Pour Kat, sa fille. Depuis vingt ans, Eve s'ennuie. Un matin d'hiver, elle part pour toujours. Kat ne ressent ni désespoir, ni étonnement. La police recherche Eve. En vain. La vie continue et les nuits de Kat se peuplent de cauchemars. Une fois encore, après A Suspicious River, Laura Kasischke écrit avec une virtuosité glaciale le roman familial de la disparition et de la faute.
Le charme de ce roman tient dans l'originalité d'un style tout en images, mais aussi dans la construction, en apparence fragile, impulsive, voire capricieuse du récit. Un livre sur le départ. Sur l'évasion. Sur l'absence. Sur la culpabilité.
Kat vit avec ses parents dans une banlieue résidentielle Garden Heignts dans l'Ohio, une vie tranquille, trop tranquille.. jusqu'au jour où sa mère part pour toujours. Kat ne ressent alors, ni tristesse, ni abattement.
Le malaise particulièrement bien décrit dans ce roman ne m'a pas quitt. Un livre sur le départ, la résignation.
Dans une banlieue résidentielle américaine morne et banale, vivent Eve, son mari et sa fille Kat. Kat a seize ans, on pense à un roman sur le passage à l'âge adulte, aux premières amours et aux clivages familiaux, comme c'est souvent le cas dans les romans de Laura Kasischke, et je trouve qu'elle dépeint les tourments adolescents, qui peuvent parfois paraître ridicules, avec beaucoup de justesse et de profondeur.
Et puis un jour, Eve s'en va. On la cherche, un peu, on ne la trouve pas, du tout. La vie continue entre Kat et son père, et puis Kat commence à faire des rêves, et elle se pose des questions sur la disparition de sa mère.
C'est un de mes romans préférés (avec La Couronne Verte) de Laura Kasischke, qui, comme souvent, part d'une situation tout à fait banale, ici une famille nucléaire un peu ennuyeuse dans une banlieue américaine, et, à force de rien, d'un départ, d'un silence, sape la vie de son héroïne adolescente, la pousse à bout, et voit ce qui arrive (et personnellement je ne m'y attends pas, ou peu). Le style de Laura Kasischke est aussi particulier que dans ses autres romans, et c'est un peu le genre ça passe ou ça casse. Avec moi ça marche très bien, surtout lorsque ses romans sont courts (Les Revenants est pour moi trop long, trop lent, et trop lourd).
J'ai l'habitude de lire, vite, et de garder, peu. Un oiseau blanc dans le blizzard, je l'ai gardé, parce que je le relirai avec plaisir. Les Revenants, je l'ai revendu.
(Le roman a été adapté en film il y a quelques années, et je pense qu'on retrouve bien ces sensations d'attente, de non-dits, de presque rien.)
Plutôt sordide, gris, morne, froid. Ne provoque aucune émotion à par l'ennui en moi. Espèce de voyeurisme un peu malsain d'une famille américaine moyenne... deux parents et une ado de 16 ans en opposition avec ses vieux... leur sexualité...vraiment pas particulièrement d'interet trouvé à ce livre... quel but l'auteure poursuit elle? Je n'ai pas réussi à dépasser la 50 ieme page.
Janvier 1986. Garden Heigths est une banlieue américaine tout ce qu'il y a de plus banal. Ève passe ses journées à s'occuper de sa maison, son mari et sa fille, jusqu'à ce qu'elle disparaisse soudainement sans laisser de trace. Mais Kat, sa fille, ne ressent presque rien. Elle a seize ans, son corps s'éveille et elle découvre avec son petit ami Phil le désir d'un autre corps, et le plaisir que cela lui procure. Les années passent, aucune nouvelle de sa mère absente, mais Kat en rêve toujours, dans des cauchemars étranges qui hantent ses nuits.
Dans ce roman, Kat est le narrateur et nous la suivons pendant quatre années, à partir de la disparition de sa mère. Cette disparition n'a provoqué ni choc, ni stupeur pour Kat. Peut-être s'y attendait-elle un peu, car elle savait que sa mère s'ennuyait dans sa banlieue tranquille et étriquée, sans surprise.
"Les banlieues sont pleines de maisons de ce genre, décorées par des femmes comme celles-là. Ma mère avait la nausée quand elle regardait au fond de ces tasses à thé mélancoliques, quand elle sentait les tristes feuilles gorgées d'eau qui sombraient dans des théières peintes à la main. Rechercher une beauté exotique dans une telle vie de banlieue, c'était un peu comme avoir une boule de papier aluminium dans l'estomac, une boule de métal aéré qui vous emplit de faim et de désir."
Si Kat semble accepter le départ de sa mère, on comprend aussi que leur relation n'était pas facile : sa mère la trouvait trop grosse et ne manquait jamais de lui dire, toutes les deux n'étaient pas très proches. "Et mes cheveux, me disais-je le matin quand je passais devant le miroir du couloir et apercevais un éclat de ma propre lumière, le reflet d'une fille comme ma mère n'en voulait pas, la fille qu'elle avait et qu'elle n'avait pas voulu."
Kat grandit alors sans sa mère, mais elle n'est pas seule. Il y a son père, son petit ami Phil, ses deux meilleures amies, sa psychologue, le policier chargé de l'enquête... Malheureusement, elle porte un regard très dur ses les gens qui l'entourent. D'abord son père, mou et faible, qui s'écrase devant sa femme. Ensuite Phil, qui n'a pas inventé l'eau chaude. "Phil est comme mon père, il est simple. Si on gratte la surface, on ne trouve pas grand chose. Il n'y a pas tromperie sur la marchandise, comme on dit : ce qu'on voit, c'est ce qu'on a." Même sa psychologue n'est pas d'une grande aide et "a l'air d'une actrice qui joue le rôle de la psy futée et maligne, comme une personne qui ferait semblant d'être experte dans un domaine où elle ne connaitrait rien."
Mon avis sur ce roman est assez mitigé. Encore une fois, j'ai aimé l'écriture de Laura Kasischke, sa façon un peu poétique de décrire les choses, les sentiments. Le personnage de Kat est intéressant, complexe voire troublant, avec son indifférence, son manque d'émotions à la disparition de sa mère. Mais, aucun des personnages qui l'entourent ne m'a intéressée. En plus, il ne se passe pas grand chose dans ce roman, c'est très centré sur les sentiments de Kat, ce qu'elle ressent. Le mystère sur la disparition de sa mère est dévoilé à la fin, mais arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Et pourtant, j'ai quand même aimé le lire, à chaque interruption, j'avais hâte de lire la suite. Bref, une lecture en demi-teinte, mais qui ne va pas m'empêcher de lire encore un autre roman de Laura Kasischke !
Un attrait particulier pour ce livre itinérant trouvé au centre ville de Quimper, sur la margelle d’un bassin.
C’est ma première expérience de ce genre.
Kat, 16 ans, est en pleine passion sexuelle avec son jeune voisin. Sa mère disparaît du jour au lendemain, sans explications.
Alors Kat retrace la vie de sa mère, se questionne, imagine, fait des cauchemars…
C’est très américain dans les situations :
- banlieue résidentielle
- jeunesse
- mœurs
- ……
et dans le style aussi.
Relations familiales, mari/femme, mère/fille, père/fille, sont passées à la loupe
C’est bien écrit, bien analysé et la fin est inattendue.
Je mets ce livre dans le circuit du book crossing.
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