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Tuez Skripal !

Couverture du livre « Tuez Skripal ! » de Jean-Claude Bartoll aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782073023391
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Sergueï Skripal, un ancien espion militaire russe exilé en Angleterre, et sa fille sont retrouvés inanimés dans un jardin public de Salisbury. Overdose, conclut la police locale. Mais les services de renseignement anglais et européens soupçonnent un empoisonnement à l'arme chimique.L'agresseur... Voir plus

Sergueï Skripal, un ancien espion militaire russe exilé en Angleterre, et sa fille sont retrouvés inanimés dans un jardin public de Salisbury. Overdose, conclut la police locale. Mais les services de renseignement anglais et européens soupçonnent un empoisonnement à l'arme chimique.L'agresseur des Skripal a-t-il été commandité par le Kremlin ? La Première ministre britannique en est convaincue. Poutine, lui, nie farouchement.Entre l'Angleterre et Moscou, Paris, Prague, Dubaï et Washington, deux anciens de la DGSE, Ava Garnier et Joss Kerven, mènent une enquête à haut risque pour le compte de l'European Intelligence Agency sur cette affaire moins évidente qu'il n'y paraît.Tuez Skripal ! est un thriller géopolitique fondé sur une histoire vraie qui a monopolisé l'attention médiatique en 2018 et 2019. La fiction vertigineuse élaborée par l'auteur va à rebours des idées reçues...

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Avis (1)

  • Qui est le gentil, qui est le méchant ? Va savoir avec les russes !

    Pour un journaliste, auteur de BD, Jean-Claude Bartoll démarre une reconversion qui lui réussi plutôt bien. Ce roman d’espionnage auquel il s’est essayé est mené tambour battant avec des personnages étudiés au poil et une...
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    Qui est le gentil, qui est le méchant ? Va savoir avec les russes !

    Pour un journaliste, auteur de BD, Jean-Claude Bartoll démarre une reconversion qui lui réussi plutôt bien. Ce roman d’espionnage auquel il s’est essayé est mené tambour battant avec des personnages étudiés au poil et une trame de fond russe qui lui garantit un certain lectorat.
    On sent que comme tout bon journaliste, il s’est documenté aussi bien sur les profils d’espions, que sur ceux des mafias ou encore ceux des hommes politiques. Comme tout ce petit monde est fortement typé selon le pays d’origine, on ne s’ennuie pas (ou très très peu pour certains passages).

    Le côté géopolitique annoncé sur la 4ème de couv. est tenu. J’en ai presque eu le vertige tant j’ai voyagé. Entre Paris, Antibes, Biarritz, Saint Jean, Nice ou le Cap Ferras pour la France, puis Bruxelles en Belgique, La Haye aux Pays Bas, Washington, San Francisco ou le Kansas aux Etats-Unis, Berlin, Dresde en Allemagne, Moscou en Russie, Londres en Angleterre, Prague en République tchèque à Chypre, jusqu’à Dubai aux Emirats Arabes Unis … et je dois en oublier.

    Pour ce premier roman il a choisi une histoire marquante qui s'est passée entre 2018 et 2019, la fumeuse histoire de l’intoxication de Sergueï Skripal et de sa fille.
    Mathilda May, la Première Ministre britannique du moment et Poutine, le président russe s’étaient bouffés à savoir qui a fait quoi et qui insulte qui. Jean-Claude Bartoll s’est engouffré dans cette histoire créant la sienne au milieu d'un bel imbroglio d’espionnage entre différents pays et continents.

    Deux enquêteurs, Ava Garnier et Joss Kerven, des anciens de la DGSE, vont enquêter pour l’Européen Intelligence Agency afin de déterminer qui a pu être derrière cette attaque chimique qui a eu lieu à Salisbury, petite ville du Wiltshire anglais où vit Skripal depuis son exil forcé. Il a dû s’exiler malgré le fait que Medvedev lui ait pardonné sa « sortie de route en 2006 en lien avec le FSB », donc 12 ans avant. Sa femme et son fils sont morts. Son frère et sa mère sont restés en Russie. A ses côtés, avec lui en Angleterre il ne lui reste qu’Ioulia, sa fille chérie.

    A noter deux autres points forts : celui du personnage dit « l’albanais » et la fin de l’intrigue. L’albanais, l’auteur en a fait un personnage énigmatique et qui perturbe prestigieusement le lecteur. Et la toute fin du livre est une réussite ; et surtout elle rattrape les quelques détails qui gênaient un peu la lecture.
    Le tout laisse à penser que nous aurons un auteur d’espionnage en France. Je crois bien que nous n’en avons pas, mais j’avoue que je ne suis pas sûre.

    La devise d’origine indienne mise avant même le prologue m’a bien plu « Seule la vérité triomphe ».

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