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Highly acclaimed at its publication in 1913, The Custom of the Country is a cutting commentary on America’s nouveaux riches, their upwardyearning aspirations and their eventual downfalls. Through her heroine, the beautiful and ruthless Undine Spragg, a spoiled heiress who looks to her next materialistic triumph as her latest conquest throws himself at her feet, Edith Wharton presents a startling, satiric vision of social behavior in all its greedy glory. As Undine moves from America’s heartland to Manhattan, and then to Paris, Wharton’s critical eye leaves no social class unscathed.From the Trade Paperback edition.
Undine Spragg s’ennuie à New-York. La chaleur est accablante et ses parents, qui ont quitté leur ville d’Apex pour de mystérieuses raisons, n’ont pas réussi à intégrer un cercle social digne de ce nom.
Pourtant, en ce début de vingtième siècle, il est vital pour Undine de se frayer un chemin dans cette bonne société new-yorkaise et d’y trouver, de toute urgence, un mari. Riche de préférence.
Mais sa beauté et sa ténacité sont ses armes les plus affûtées…
Edith Wharton est une excellente autrice et ce roman est à la hauteur des autres que j’ai pu lire d’elle.
Tout commence comme une sorte de romance où une jeune et belle héroïne n’a que sa beauté et son intelligence pour trouver l’amour. Mais ce serait mal connaître l’autrice que de la résumer à ceci.
Car Undine trouve l’amour et même assez vite. Mais, telle Emma Bovary, Undine est une éternelle insatisfaite.
Son ambition et son manque de cœur lui font à chaque fois aspirer à mieux, à autre chose, à un autre cercle social.
Car au-delà de personnages très bien croqués, avec une psychologie poussée, ce roman est aussi une étude des différents cercles sociaux aux Etats-Unis mais également en France.
On retrouve la veille société aristocrate new- yorkaise à l’aura déclinante, les nouveaux riches dont les fortunes se font et se défont à la bourse ou encore les nobles français aux moyens économique limités et attachés à leurs héritages.
Undine apparaît comme capricieuse inconstante et sans cœur. Pourtant le talent de Edith Wharton fait que l’on se demande où ses pas vont la mener.
Pour chaque cercle social, autant de règles, de principes à suivre pour être adopté.
La richesse apparaît comme le seul langage universel, la seule excuse que tout le monde accepte.
C’est un monde vain et cruel que nous dépeint Edith Wharton.
Encore un coup de cœur pour un de ses romans et surtout une envie furieuse de lire sa biographie pour savoir à quel point cette peinture désabusée est le reflet de sa vie.
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