Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un roman des mœurs américaines de la haute bourgeoisie, et surtout new-yorkaises des années 1870 / 1880. Un monde qui a ses lois : une même dignité de vie, une même doctrine morale, les mêmes limites intellectuelles, les mêmes conventions surannées, les mêmes usages et qui y demeure fidèle. Un monde que Edith Wharton nous impose par la grâce de sa plume et de son analyse fine de la psychologie de cette strate de société. Nul besoin d’inventer, de créer le monde des principaux personnages, la verve de cette auteure, nous plonge dans les émois, les tréfonds de leurs caractères et de leurs décisions !
Ainsi ce roman d’amour psychologique, narre l’histoire de Newland Archer, jeune avocat de la haute société new-yorkaise, fiancé à la belle, conventionnelle, innocente et naïve May Welland. Comment après être fiancé et sur la point de se marier, celui-ci tombe sous le charme de la belle, ténébreuse et énigmatique comtesse Ellen Olenska.
Un synopsis d’un trio bien connu dans toutes les sociétés ; mais absolument inadmissible et en dehors des usages et convenances de ce monde, qui vit presque en autarcie où chacun se trouve esclave des conventions.
Ce jeune avocat, franchira-t-il ce mur, lui qui sent poindre avec le temps, une certaine lassitude et angoisse de faire toujours la même chose à la même heure, et toujours dans le même cadre ! Il veut saisir l’occasion de quitter cette route toute tracée, et suivre cette belle comtesse qui respire l’indépendance et qui souhaite vivre de ses envies, dont la paradigme serait surtout celui de la liberté et de s’abstenir du carcan de la bourgeoisie et d’un mari. Sentiment que partage bien sûr Newland Archer. Fera-t-il briser le sceau de sa condition au profit de ses sentiments ? Faire subir le déshonneur à sa famille, commettre un scandale qui est pour elle plus à craindre que la maladie, et qui génère le méfait absolu du manque d’éducation !
Un roman tout en partage de sentiments, de vertu, d’interrogations que l’auteure nous laisse suivre un fil d’ariane dans son labyrinthe de la bourgeoisie : un archétype de la superficialité et du dogme des étiquettes. Sans oublier, le thème sous-jacent des prémisses de la lutte pour la condition féminine dans un monde centré sur le patriarcat ainsi que la modification des habitudes des classes sociales inégalitaires qui demeurent toujours sur les devants de la scène du monde.
Un merveilleux moment de lecture pour cette femme qui fut la première à obtenir le prix Pulitzer en 1921 pour The Age of Innocence.
À New-York, Newland Archer est un jeune avocat issue de la bourgeoisie, qui s’apprête à épouser May Welland (jeune fille « modèle ») en cette fin de XIXème siècle. Vivant avec sa mère et sa soeur, il se pique d’être un véritable expert en « bon goût ». Un soir d’opéra, alors que Newland est prêt à annoncer ses fiancailles à la société bienpensante, il va revoir la cousine de sa promise, fréquentée dans son enfance : la comtesse Ellen Olanska, tout récemment débarquée d’Europe. Elle a eu l’outrecuidance de quitter son polonais de mari, le comte Olanski (oui, je suis bien d’accord, c’est « curieux » ces déclinaisons grammaticales sur des noms de famille ! …) Un individu peu aimant et plus intéressé par la fortune de sa femme que par sa personne …
Se sentant soudainement attiré par cette femme indépendante et terriblement « moderne », Newland Archer ressent alors des doutes quant à son véritable désir d’épouser May, tout en se reprochant son manque de loyauté envers la jeune fille …
Je vous laisse découvrir la suite par vous-mêmes … Une belle intrigue, particulièrement romantique, intelligemment traitée par Edith Wharton, qui ne se préoccupait nullement de choquer – ou non – la société américaine par ses écrits (tabous pour l’époque …) Un roman qui a bien mérité le Prix Pulitzer qui lui a été décerné en 1921 !
Ce n’est pas mon préféré de l’auteure mais j’ai toutefois passé un très agréable moment en compagnie de protagonistes vraiment attachants. Edith Wharton, c’est une valeur sûre !
À Saratoga (Amérique) c’est la saison des courses. Mrs St George (et ses deux filles, Virginia et Annabel), Mrs Elmsworth (et ses deux filles, Lizzie et Mabel) ainsi que Mrs Closson (et sa fille Conchita) séjournent à l’hôtel Grand Union. S’il déplaît fortement à Mrs St George de fréquenter Mrs Closson (qu’elle juge vulgaire et dont l’origine reste douteuse …) son époux ne lui laissera pas le choix (et ce, pour le plus grand plaisir de leurs deux filles …) Aucune discussion possible, du fait qu’il est en affaires avec le mari de celle-ci. Tout à fait décidée à faire de Jinny et de Nan de « vraies dames », afin de leur trouver un très beau parti, Mrs St George – en échange – a décidé de s’offrir les services de Miss Laura Testvalley ( une jeune gouvernante qui lui a été chaudement recommandée …)
Quelques années plus tard, nous retrouvons tout ce petit monde en villégiature à Londres, après le mariage de Conchita avec Lord Richard, fils d’un aristocrate anglais. L’occasion pour les jeunes demoiselles de se retrouver, s’amuser et tenter de faire un beau mariage … (Bien que leur grand désir d’émancipation ne plaise pas à certaines familles …)
Un délicieux roman de la non moins talentueuse Edith Wharton (pas de doute : je ne m’en lasserai jamais !) Voici donc un titre qui avait échappé à ma vigilance de lectrice (assidue) de l’auteure ! Nouvelle plongée dans un monde où l’on avait bien des préjugés (je ne suis pas totalement certaine que cela ait réellement changé …) Décidément, ma préférence va et ira toujours à la littérature dite « classique » !
Le mariage comme ascenseur social .
Dans les années 1870, quatre jeunes charmantes et très riches Américaines quittent Saratoga pour Londres en vue de faire leur entrée dans le grand monde britannique et aussi contracter mariage avec quelque Lord qui leur assurera un destin à la hauteur de leurs ambitions . Les beaux partis n'y manquent pas .
Mais dur, dur de devenir brusquement une Lady anglaise et de se plier aux règles rigides de cette caste de privilégiés à cheval sur les respect des traditions. Comment survivre dans ce milieu inhospitalier ?
Le scandale est vite arrivé ! Et le conte de fées peut virer au drame ! Surtout pour la jeune Nan devenue duchesse de Tintagel, qui souffre du poids des conventions sociales, contrairement à sa sœur facilement rentrée dans le moule .
C'est surtout Nan qui représentera ces « boucanières », ces femmes au comportement désordonné ( comme les définit le Littré ) au mode de vie so chocking !
Un roman vivant, alerte, plein de surprises et délicieusement suranné , aux personnages variés et finement analysés .
L'américaine Edith Warton présente ici une belle étude de moeurs sur la société du Nouveau Monde dont sont issues ses héroïnes et celle de l'Ancien Monde dont elles deviennent membre : un monde codé, hiérarchisé sur lequel elle jette un regard décapant .
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
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