Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
À Saratoga (Amérique) c’est la saison des courses. Mrs St George (et ses deux filles, Virginia et Annabel), Mrs Elmsworth (et ses deux filles, Lizzie et Mabel) ainsi que Mrs Closson (et sa fille Conchita) séjournent à l’hôtel Grand Union. S’il déplaît fortement à Mrs St George de fréquenter Mrs Closson (qu’elle juge vulgaire et dont l’origine reste douteuse …) son époux ne lui laissera pas le choix (et ce, pour le plus grand plaisir de leurs deux filles …) Aucune discussion possible, du fait qu’il est en affaires avec le mari de celle-ci. Tout à fait décidée à faire de Jinny et de Nan de « vraies dames », afin de leur trouver un très beau parti, Mrs St George – en échange – a décidé de s’offrir les services de Miss Laura Testvalley ( une jeune gouvernante qui lui a été chaudement recommandée …)
Quelques années plus tard, nous retrouvons tout ce petit monde en villégiature à Londres, après le mariage de Conchita avec Lord Richard, fils d’un aristocrate anglais. L’occasion pour les jeunes demoiselles de se retrouver, s’amuser et tenter de faire un beau mariage … (Bien que leur grand désir d’émancipation ne plaise pas à certaines familles …)
Un délicieux roman de la non moins talentueuse Edith Wharton (pas de doute : je ne m’en lasserai jamais !) Voici donc un titre qui avait échappé à ma vigilance de lectrice (assidue) de l’auteure ! Nouvelle plongée dans un monde où l’on avait bien des préjugés (je ne suis pas totalement certaine que cela ait réellement changé …) Décidément, ma préférence va et ira toujours à la littérature dite « classique » !
Le mariage comme ascenseur social .
Dans les années 1870, quatre jeunes charmantes et très riches Américaines quittent Saratoga pour Londres en vue de faire leur entrée dans le grand monde britannique et aussi contracter mariage avec quelque Lord qui leur assurera un destin à la hauteur de leurs ambitions . Les beaux partis n'y manquent pas .
Mais dur, dur de devenir brusquement une Lady anglaise et de se plier aux règles rigides de cette caste de privilégiés à cheval sur les respect des traditions. Comment survivre dans ce milieu inhospitalier ?
Le scandale est vite arrivé ! Et le conte de fées peut virer au drame ! Surtout pour la jeune Nan devenue duchesse de Tintagel, qui souffre du poids des conventions sociales, contrairement à sa sœur facilement rentrée dans le moule .
C'est surtout Nan qui représentera ces « boucanières », ces femmes au comportement désordonné ( comme les définit le Littré ) au mode de vie so chocking !
Un roman vivant, alerte, plein de surprises et délicieusement suranné , aux personnages variés et finement analysés .
L'américaine Edith Warton présente ici une belle étude de moeurs sur la société du Nouveau Monde dont sont issues ses héroïnes et celle de l'Ancien Monde dont elles deviennent membre : un monde codé, hiérarchisé sur lequel elle jette un regard décapant .
Immense coup de cœur pour cette histoire d’amour terrible et terrifiante dont vous dévoiler les tenants et les aboutissants s’apparenterait à un crime littéraire.
Massachusetts, fin du XIXe siècle. Ethan est désormais un homme terrifiant, de prime abord. Boiteux et porteur d’une balafre défigurante au visage, il salue d’un hochement de tête mais ne s’attarde jamais. Chez lui, deux femmes qui vivent complètement recluses. Quelle est l’histoire d’Ethan Frome ? Son âme est-elle aussi sèche et terne que son corps semble le dire ?
Edith Wharton signe ici un roman d’une précision psychologique incroyable et à la narration splendide. Qu’est-on prêt à faire par amour ? Jusqu’où ?
Au fil des pages, l’atmosphère se charge d’une intense lourdeur qui ne verra son paroxysme atteint seulement quelques pages avant la fin, offrant un texte à la fois subtil, tendre et terriblement angoissant.
Je ne vous en dis pas plus car, pour l’apprécier, il faut vivre ce roman en en connaissant le moins possible.
Chef d’œuvre de la littérature américaine, ce court roman est à mettre entre toutes les mains, pour se rendre compte du pouvoir et de la puissance de l’amour, de la jalousie aussi … et surtout de la littérature !
Nous sommes à la fin du XIXe siècle.
Le jeune Newland Archer est à l'Opéra, lieu où la haute bourgeoisie new-yorkaise se plaît à se rassembler.
Archer n'a de cesse de diriger son regard sur la loge de May Welland, sa promise, en qui il voit l'épouse parfaite celant ainsi l'alliance de deux familles honorables, lorsqu'une jeune femme y fait son entrée, semant un brouhaha d'indignation autour de lui. C'est la cousine de May, la comtesse Ellen Olenska, arrivée d'Europe, fraîchement séparée de son mari et recueillie par la famille de May.
Archer est embarrassé car il ne sied pas à une famille d'accueillir en son sein une femme séparée et qui fait l'objet de nombreux ragots.
Il suggère à May d'annoncer leurs fiançailles sans tarder pour garder l'honneur de la famille. Pourtant il tombe très rapidement amoureux de cette jeune comtesse qui n'a cure des conventions new-yorkaises.
Au travers de cette romance, le temps de l'innocence nous dresse le portrait de la haute société new-yorkaise de l'époque, une communauté fermée dans laquelle il convient de respecter des conventions et des règles parfois absurdes au risque d'être méprisé. le jeune et naïf Archer qui « par sa culture intellectuelle et artistique se sentait nettement supérieur à ces spécimens choisis dans le gratin du vieux New-York » se verra pourtant habilement manipuler par ses pairs, ses espoirs d'une vie libre et heureuse seront réduits à néant. La jeune comtesse s'en tirera finalement mieux que lui. Son respect, son audace et son courage en font un personnage féminin progressiste et exquis.
« Lui, il avait vécu avec son souvenir ; mais autour d'elle il y avait eu toute une société, toute une vie ».
C'est un roman poignant qui a suscité chez moi une empathie débordante pour ce jeune homme sensible et rêveur tiraillé entre liberté et convenance et dont le destin sera dirigé sournoisement par un monde aristocratique qui lui échappe, piégé par ceux qu'il critique pourtant sévèrement et par sa propre innocence.
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