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Edith Wharton (1862-1937) se disait poursuivie par les sujets de romans : « Ils pullulent autour de moi comme des moustiques ! Ils me rendent malade ; ils m'étouffent. J'aimerais m'en débarrasser. » Enfant déjà, elle ne cessait de raconter des histoires à ses proches, et il fallait que ces histoires semblent extraites d'un livre : « Chaque jour, durant des heures j'arpentais la nursery absorbée à «lire» inépuisablement des contes dans un livre que la plupart du temps je tenais à l'envers. »
Tout aussi précoce cependant que sa vocation de romancière fut pour Edith Wharton la vocation de poète. « Quand je lus mes premiers poèmes, écrit-elle, je sentis que c'était «une bénédiction d'être vivant par une pareille aurore». Ici, les mots étaient transfigurés ... C'étaient des présences visibles, presque tangibles, avec des visages aussi distincts que ceux des personnes parmi lesquelles je vivais. »
Wharton avait 16 ans quand parut son premier recueil de poèmes, Verses, en 1878. Deux autres livres de poésie ont paru de son vivant : Artemis in Actaeon en 1909 et Twelve Poems en 1926. Mais autant de ses poèmes, éparpillés dans ses correspondances ou dans ses carnets, n'ont paru qu'à titre posthume. C'est le cas de Terminus, l'un de ses poèmes les plus amples et les plus personnels, que Jean Pavans a placé au centre de ce choix de textes qui permet de découvrir enfin en France la poésie de Wharton, la plus française des écrivaines américaines.
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