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Un magnifique chant d'amour au Liban.
Après avoir fui le Liban, les parents de Samir se réfugient en Allemagne où ils fondent une famille soudée autour de la personnalité solaire de Brahim, le père. Des années plus tard, ce dernier disparaît sans explication, pulvérisant leur bonheur. Samir a huit ans et cet abandon ouvre un gouffre qu'il ne parvient plus à refermer. Pour sortir de l'impasse, il n'a d'autre choix que de se lancer sur la piste du fantôme et se rend à Beyrouth, berceau des contes de son enfance, pour dénicher les indices disséminés à l'ombre des cèdres.
Voyage initiatique palpitant, Tant qu'il y aura des cèdres révèle la beauté d'un pays qu'aucune cicatrice ne peut altérer. À travers cette quête éperdue de vérité, se dessine le portrait d'une famille d'exilés déchirée entre secret et remord, fête et nostalgie.
Lorsque ses parents ont fui le Liban pour l'Allemagne en 1982, Samir n'était pas encore né.
Il a une relation fusionnelle avec son père mais un jour, alors qu'il a 9 ans, sans une parole, sans un signe de vie, celui-ci disparait.
20 ans plus tard, Samir part dans le pays d'origine de ses parents pour le retrouver et découvrir la vérité sur sa disparition.
C'est l'histoire d'une quête ; comment se construire, comment être heureux comment pouvoir combler ce vide.
L'auteur aborde le déracinement, la vie des réfugiés et la difficulté à toruver sa place,
Il est aussi questions d'abandon, de devoir, de perte, d'identité et de traumatismes.
Et puis, il y a le Liban, le pays rêvé, la guerre, les religions qui vous séparent mais la solidarité qui vous rapprochent
Les chapitres alternent entre maintenant et l'enfance.
La plume est élégante et nostalgique.
Une très joli premier roman.
C'est un très beau roman, une quête de la vérité où l'auteur nous emmène à travers différents sujets, sur les traces de son père : le Liban, l'abandon, l'immigration
Très beau roman sur la quête d'un père disparu.
Samir a 8 ans quand son père part de l'Allemagne ou ils vivent en tant que réfugiés libanais.
Samir a grandit avec cette absence et son manque de réponses. Il ne peut se construire en tant qu'adulte et part au Liban à la recherche de son père et d'une identité.
A lire pour découvrir ce beau pays
J’ai découvert le style si poétique, l’écriture si délicate de Pierre Jarawan dans « tant qu’il y aura des cèdres », récit sur le besoin de combler l’absence, de retrouver ses racines dans un pays ravagé par les conflits. Au travers d’un périple au Liban, le narrateur décrit avec beaucoup de sensibilité et de nostalgie, une quête bouleversante pour faire renaître son père, ses racines. Comme dans les contes d’Abou Youssef, on retrouve la beauté la majesté de Beyrouth, malgré les cicatrices, les querelles intestines.
Ses parents ayant fui le Liban déchiré par la guerre en 1983, Samir nait l’année suivante en Allemagne. Sa vie y est sereine, jusqu’à ce qu’elle bascule brutalement l’année de ses neuf ans, lorsque, perturbé par une vieille photographie retrouvée, son père quitte leur domicile sans préavis ni explication, pour ne plus jamais donner de ses nouvelles. Devenu adulte, Samir reste obsédé par ce père disparu. Il se rend au Liban pour tenter de retrouver ses traces, passées bien sûr, mais peut-être aussi plus récentes…
Ce livre est bâti sur une obsession : celle d’un fils marqué au plus profond par une blessure d’abandon, incapable de se construire sur cette béance d’autant plus dévastatrice qu’elle s’assortit de la plus noire incompréhension. Pourquoi ce père est-il parti ? Vit-il ailleurs ? Donnera-t-il signe de vie un jour ? Pour Samir, la quête est fondamentale, identitaire même, puisqu’elle le mène inévitablement à ses racines et à la découverte du pays de ses ancêtres. A l’abandon vient se superposer l’exil, dans une surenchère de déchirements accumulés sur plusieurs générations. Et le parcours désespéré de Samir sur les traces ténues de son père disparu devient inévitablement un cheminement initiatique, au plus près d’un passé où se mêlent drames familiaux et histoire du Liban.
Très vite attaché aux personnages, le lecteur partage bientôt le besoin de savoir de Samir et se retrouve suspendu aux incertitudes de sa quête. Peu à peu, au hasard des rencontres et des fatalités qui vont paver son chemin non sans émotion ni poésie, Samir découvre ce que fut la vie de ses parents au Liban, en même temps qu’il prend la mesure de ce pays et qu’il s’imprègne de ses parfums, de sa chaleur et de ses drames. Se révèle ainsi, au fil des pages, l’âme de ce territoire si particulier du Proche-Orient, qui, de la trépidante Beyrouth aux rudes montagnes enneigées abritant des cèdres millénaires, se vit progressivement impliqué dans le conflit israélo-palestinien dès la fin des années soixante, bascula dans une guerre civile interconfessionnelle, se retrouva occupé par la Syrie, plus tard en guerre contre Israël, et toujours dans une grande instabilité politique. C’est bien sûr le coeur serré que le lecteur projette les personnages dans l’actualité libanaise postérieure à la narration…
Avec ses protagonistes tous plus attachants les uns que les autres, son exploration humaine, sensible et poétique de l’identité libanaise et des affres de sa diaspora, ce récit s’avère captivant, autant pour la tension romanesque qui le traverse, que pour sa vivante et instructive peinture du Liban contemporain. Un premier roman magnifique, sur l’exil, l’identité et la filiation.
Découvert au hasard de la librairie, un roman majeur sur la recherche de ces racines pour tout jeune émigré. Trop jeune pour être ancré dans son pays d'origine, trop ancien pour ne pas y être attaché, touriste dans son pays d'origine. Un déracinement et une double culture enrichissante mais parfois dangereuse quant elle mène à une quête sans fin. Le jeune Samir en perte de sens lorsque que son père abandonne la maison s'enfonce au fil du temps dans des méandres que seul sa poursuite de vérité et d'amour va sauver.
Ce très beau roman est à la fois une enquête obstinée, un reportage documenté et un conte oriental. Emprunt de poésie, ce récit est captivant et chatoyant.
L'histoire ? Après avoir fui le Liban, les parents de Samir se réfugient en Allemagne où ils fondent une famille soudée autour de la personnalité solaire de Brahim, le père. Des années plus tard, ce dernier disparaît sans explication, pulvérisant leur bonheur. Samir a huit ans et cet abandon ouvre un gouffre qu'il ne parvient plus à refermer. Pour sortir de l'impasse, il n'a d'autre choix que de se lancer sur la piste du fantôme et se rend à Beyrouth, berceau des contes de son enfance, pour dénicher les indices disséminés à l'ombre des cèdres.
Du parcours des exilés en Allemagne à l'odyssée dans un Liban dévasté, le lecteur s'attache à des personnages chaleureux et se laisse embarquer avec délices au sein d'une enquête passionnante.
Je ne connaissais ni l'auteur ni le roman, je ne l'ai même jamais vu passer en grand format. Je suis donc très contente d’avoir lu et découvert cet auteur qui m'a emmenée dans un beau voyage au Liban. Je dois bien avouer que je n'avais encore jamais lu de romans avec le Liban en toile de fond, je connais à peu près les conflits qui y règnent, mais pas plus que ça. Ce roman aura au moins eu le mérite de m’éclairer sur le sujet.
On va suivre Amir, un jeune garçon d'origine libanaise. Ses parents sont originaires de ce pays, ils ont fui le Liban juste après leur mariage et se sont installés en Allemagne. Amir à des relations fortes avec son père, qui lui raconte de belles histoires, qui l’emmène partout avec lui. Un jour, ce père qu’Amir vénère, va disparaître sans un mot, sans aucune explication. Il se retrouve seul avec sa mère et sa petite sœur née entre-temps, et leur ami Hakim et sa fille Yasmin, qui a quitté le Liban en même temps que les parents d’Amir. Alors que sa mère et sa sœur se tournent vers l'avenir et se sentent bien en Allemagne, le jeune garçon va grandir avec le souvenir de son père toujours bien présent, même obsédant, et dès qu’il sera en âge de voyager seul, il partira vers ce pays inconnu de lui mais qu'il a tellement l’impression de connaitre par les récits de son père. Et on va suivre Amir dans sa découverte du Liban, et dans ses recherches. Il va faire des rencontres surprenantes là-bas, il va se lier d’amitié, il va aussi se rendre compte des difficultés des Libanais pour vivre dans la paix. Ce qui est loin d’être facile avec toutes les tensions que ce pays connaît avec les Palestiniens, les Syriens, etc…
Je me suis vite attachée à Amir, c’est un garçon très intelligent et fier de ses origines. Son père est tout pour lui, on peut même dire que c'en est assez obsédant pour lui. Il est vraiment tourné vers le passé, et je dois bien avouer que c’est parfois déroutant. Tout ce qu'il fait se comprend, c’est vrai que connaitre ses racines est très important. Par rapport à sa sœur, il a connu son père, a vécu avec lui, il a des souvenirs et il est persuadé qu’il est reparti dans son pays. Là-bas, il va découvrir une autre facette de son père, retrouver d'anciens amis, des parents. Il va suivre sa trace, dans ses anciens boulots, là où il a vécu. Cette quête d’identité ronge Amir et l’empêche de vivre son présent sainement.
Je comprenais sa démarche et en même temps, parfois, j'avais envie de lui dire d'avancer, de ne pas rester toujours dans le passé mais d'avancer, et qu'il risquait de passer à coté de beaucoup de choses dans le présent à force d’être toujours dans le passé. Mais, personne ne peut dire comment on aurait réagi à sa place.
En plus d'une quête identitaire, ce roman est un très beau voyage au pays des cèdres. On entend bien souvent parler du Liban à cause des guerres et des drames qui s'y passent, et ce livre donne une autre vision, celle sur le peuple, sur le paysage, sur les villes, les petits villages perdus dans le sable. L’auteur en parle très justement, il a beaucoup de similitudes avec son personnage masculin, comme lui il est né au Liban et vit en Allemagne, alors il est très bien placé pour raconter ce que vit Amir. On sent qu'il a mis beaucoup de son propre ressenti dans son personnage. Il décrit très bien son pays, ce Liban auquel il est fortement attaché, et il n'y a rien de mieux que découvrir ce pays au travers les yeux de ceux qui l'aiment et le connaissent. Cela donne une autre image que celle que peut nous proposer les médias qui sont toujours dans le scénario catastrophe.
C’est un premier roman pour Pierre Jarawan, et on ne peut qu’être admiratif devant la qualité littéraire de cet écrit. Le style est très bon, les phrases bien tournées. Il y a eu parfois quelques redondances, qui ont provoqué quelques longueurs pour moi. Et je me suis parfois un peu perdue dans les débuts de chapitre, ne sachant pas toujours à quelle période du temps on se trouvait. Car ça ne suit pas un schéma linéaire, allant de la petite enfance à la vie de l'homme au présent. On est parfois dans le présent, on repart ensuite dans l'enfance, pour revenir à des moments au Liban, etc…ça oscille comme ça entre divers périodes et il m'a fallu parfois un petit temps d'adaptation pour me rappeler où et quand on était.
J'ai beaucoup aimé le choix narratif utilisé par l'auteur qui est celui pour lequel je suis la plus sensible. Il a en effet raconté à la première personne du singulier, j’aime beaucoup l'utilisation de ce « je » qui me permet de me mettre complètement dans la peau du personnage principal et ainsi de ressentir la moindre de ses pensées et de ses émotions. J'ai ainsi pu me glisser dans la peau et la tête d'Amir et j'ai pu mieux le comprendre. Et à travers lui, j'ai ressenti également l'auteur et ce qu'il voulait faire passer à travers ses mots. L’écriture a d'ailleurs de beaux accents poétiques.
Le final m’a laissée un peu dubitative. Je ne peux rien vous révéler, bien sûr, elle ne m'a pas déçue, c’est juste que je m'attendais à d'autres raisons pour le départ du père. Je me suis un peu retrouvée avec un effet de « tout ça pour ça » ! Je ne peux bien sûr rien dire de plus, ceux qui ont lu le livre comprendront sûrement de quoi je veux parler. Je m’attendais vraiment à d'autres révélations..
J'ai donc passé un bon moment avec ce livre, très complet et qui traite de beaux sujets et transmet de belles valeurs sur les relations filiales, sur la paternité, sur l'attachement à un pays. C’est un livre plein d’espoir pour tous ceux qui ne vivent plus dans leurs pays de naissance. Mais après tout, on peut toujours retrouver ce pays dans sa tête, dans ses souvenirs. Cela fait pareil quand on change de régions, celle qu'on a connu enfant a toujours une place particulière dans nos cœurs.
Je suis très contente d’avoir découvert et lu Pierre Jarawan. J'ai vu qu'il avait écrit un second roman Un chant pour les disparus qui va nous emmener une fois de plus au Liban avec un enfant et une nouvelle quête. À voir comment cela se passe cette fois et si ça ne ressemble pas trop à ce premier roman, vu que les résumés sont très similaires. Mais il y a tellement de choses à dire sur ce pays, il a une histoire tellement chargée, que je suis sure qu'il y a de quoi raconter d’autres histoires. Je lirai en tout cas cet autre roman avec plaisir, maintenant que je connais Pierre Jarawan.
Je ne peux que vous conseiller ce livre, qui est très beau et très instructif. J'aime quand mes lectures ont ce double rôle de me divertir et de m'instruire, ça enrichit énormément
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