Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
"Mélangeant comme Montaigne anecdotes et considérations philosophiques, écrit dans une langue simple et élégante, ce livre se lit d'une traite et très agréablement." (Clément Rosset) Un peu à la manière de Cioran, ces réflexions philosophiques ou anti-philosophiques sont inséparables d'une humeur portée sur le septicisme et le pessimisme. Tel Schopenhauer, Frédéric Schiffter fait de l'ennui une composante essentielle de la vie humaine, tout en défendant la réalité contre les utopies, qu'il range dans les catégories soit du blabla (l'utopiste irréel est un charlatan) soit du chichi (l'homme qui dénie le réel est alors un précieux dégouté) On lira ce pense-bête comme un essai de philosophie "consternante" n'ayant d'autre but que d'attirer l'attention du lecteur sur cette évidence : parce que la vie est courte, nul homme, à commencer par le philosophe, n'a le temps d'apprendre à vivre et à mourir.
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