80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Un enfant né à la fin de la 2è guerre mondiale dans un village de la Guinée forestière a été inscrit à l'école française qui n'avait que 3 classes. Elle recrutait sur un rayon de 35 km couvrant 6 cantons. Des enfants confiés à des tuteurs. L'école coloniale ne pouvait pas trahir la soi-disant mission civilisatrice. Elle formait des auxiliaires à la domination et à l'exploitation de la colonie. La situation imposait un enseignement d'élites à l'aide d'une pédagogie ne visant que la connaissance du territoire de la puissance dominatrice. Mais la dialectique indiquant que chaque chose renferme le positif et le négatif, l'enseignement colonial a permis aux sujets dominés de découvrir, contrairement au voeu du colon, les raisons et le but de l'école coloniale. Souvenirs d'enfance a, plus ou moins, décrit cette réalité coloniale et son impact sur la personnalité de l'enfant guinéen de cette époque. L'ouvrage est aussi un cri révélant cet abcès ayant modifié l'histoire de la communauté kissi du sud ouest de la Guinée. Souvenirs d'enfance invite à une prise de conscience et un travail de fond pour réussir la difficile et complexe tache consistant à restaurer la culture kissi perturbée.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année