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Le régime de la responsabilité pénale du dirigeant décontenance par l'originalité des mécanismes juridiques permettant sa mise en oeuvre. Cette responsabilité révèle des insuffisances tant au niveau de l'incrimination que de la répression. Alors que la première est affectée par de graves déficiences conceptuelles et fonctionnelles, la deuxième se démarque par une prééminence doublement perceptible. Cette dernière se manifeste, d'une part, par l'élargissement sans cesse croissant de la sphère de la répression, ainsi que par la multiplication des acteurs potentiellement responsables. L'excès répressif s'illustre, d'autre part, par la place réduite réservée à l'impunité. Il apparaît, en effet, que le dirigeant ne peut que très exceptionnellement invoquer utilement les causes objectives et subjectives d'irresponsabilité de droit commun, ces dernières étant généralement, soit inadaptées, soit dotées d'un impact limité à son égard. La restriction de l'impunité semble par ailleurs corroborée par la quasi-imprescriptibilité de certaines infractions le visant. Cette politique criminelle fondamentalement axée sur la répression se révèle inefficace, voire contre-productive. Aussi, une analyse critique de la responsabilité pénale du dirigeant permet-elle d'en relever les insuffisances et d'en souligner les contradictions. Elle conduit à s'interroger sur l'opportunité de la répression en droit pénal des affaires et à redéfinir sur des bases plus cohérentes les critères devant gouverner le recours à la sanction pénale à l'égard du dirigeant. Une telle redéfinition permet d'opérer un redéploiement de la répression vers des alternatives civiles à finalité répressive ou régulatrice.
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