Quatre femmes qui sont mortes à cause de l'amour qu'elles portaient à un homme, qui, lui, ne le leur rendait pas, un peu à la façon de Madame de Montbazon d'Aloysius Bertrand, « rendant son âme dans le parfum d'une jacinthe », ou de la reine Didon de Carthage. Pourquoi, aussi, les hommes devraient-ils toujours se suicider et être les seuls à mourir d'amour pour des femmes ?La première parce qu'elle aimait Nimeurlaïder depuis sa plus tendre enfance, et que, lui, aurait vu son coeur devenir pierre s'il lui avait rendu son amour : il ne pouvait pas : il était roi. La seconde, un laideron, parce que son mari avait adoré sa chienne, sacralisée à Dortiégal, sans avoir compris qu'il l'aimait. La troisième, parce que sa mise à mort était le seul moyen de mettre fin aux boucheries de L'ogre de Millville. La quatrième, enfin, parce qu'à un moment de la vie il faut laisser s'exprimer ses sentiments, et qu'elle avait fait ce choix, et que lui, X-Tor, lâche comme un homme, n'avait pas eu ce courage.Ces nouvelles sont pour elles, pour leur rendre hommage : non pas à elles précisément, car elles ne sont que fictions, mais à toutes celles qui leur ressemble et qui ont eu, ont en ce moment présent, ou auront un mauvais jour à venir, une histoire similaire.
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