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L'exposition révèle pour la première fois en France l'exceptionnelle collection d'oeuvres napolitaines du XVIIe siècle réunie par l'ingénieur Giuseppe De Vito.
Depuis sa mort en 2015, cet ensemble est abrité dans la villa historique d'Olmo, près de Florence, et est resté inaccessible au public. Nés de grands collectionneurs, les musées Magnin à Dijon et Granet à Aix-en-Provence abritent quant à eux des collections napolitaines jusqu'ici peu étudiées, qui feront naturellement écho à celles de la fondation De Vito.
L'ouvrage s'ouvrira sur la présentation de Giuseppe De Vito, amateur éclairé mais également historien de l'art autodidacte, et sur le récit de la constitution de la collection et de son accueil critique.
Cette introduction sera suivie d'un catalogue recensant la quarantaine d'oeuvres exposées. Chacune des quatre parties est constituée de l'essai d'un spécialiste et d'une dizaine de notices d'oeuvres. La première analysera l'influence durable de la présence du Caravage à Naples (1606-1607 puis 1609-1610) sur la production des artistes de la cité, tels que Caracciolo, Ribera, Ricca, Finoglio, Fracanzano et Cavallino, ou encore le « Maître de l'Annonce aux bergers » dont Le Jeune Homme avec une fleur est l'une des oeuvres les plus emblématiques de la collection.
On s'arrêtera ensuite sur trois grands protagonistes de la peinture parthénopéenne : Massimo Stanzione, auteur de l'emblématique Saint Jean-Baptiste au désert, ainsi que Mattia Preti et Luca Giordano, deux grandes individualités artistiques ayant profondément marqué l'art napolitain dans la seconde moitié du xviie siècle.
Le troisième temps montrera l'évolution de la peinture napolitaine du Seicento sous l'influence classicisante des modèles romains et émiliens, mais également l'intérêt porté au coloris vénitien et aux modèles venus du Nord de l'Europe, avec des oeuvres de Fracanzano, Cavallino, Vaccaro, De Bellis, Pacecco, Spinelli et Spadaro. On fera aussi une incursion dans la peinture de bataille avec Aniello Falcone.
Avec Rome, Naples s'impose ainsi au xviie siècle comme le foyer le plus brillant pour la nature morte, genre dans lequel s'illustrent de grandes familles d'artistes comme les Porpora, les Recco et les Ruoppolo.
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