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Successeur de François Xavier, contemporain et ami d'Alexandre Valignano, le jésuite Matteo Ricci (1552-1610) apparaît comme un médiateur sans précédent dans l'histoire. Li Madou - de son nom chinois - a été le premier à réussir à s'insérer dans le vif de la culture et de la société chinoises, dans leur commune tradition confucéenne, en faisant aussi bien connaître la science et la technique de l'Europe à ce grand pays que la civilisation et les richesses culturelles du peuple chinois à l'Occident. Avec un engagement tenace, humble et respectueux, il est devenu un véritable pont entre les deux civilisations, comme le retrace cette biographie de Jacques Bésineau. Missionnaire avant tout et à travers tout, il le fut dans son effort constant d'adapter le christianisme à la culture chinoise, d'en favoriser sous toutes les formes l'inculturation. Le charisme personnel de Matteo Ricci l'a conduit à avoir à la fois de nombreuses relations dans le monde chinois et des contacts cordiaux qu'il multiplia autour de lui, nourris et enrichis de cette sincère amitié dont il fit l'éloge dans le plus célèbre de ses écrits : De l'amitié (1597). Outre des traités de philosophie ou de théologie (Véritable doctrine du Maître du Ciel), il est l'auteur, avec la collaboration de lettrés chinois convertis, de nombreuses traductions d'ouvrages scientifiques, de cartes géographiques et de sphères célestes ou terrestres. Aujourd'hui, plusieurs dictionnaires de la langue chinoise portent son nom
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