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À notre époque, la recherche de la sécurité dans tous les domaines est une véritable obsession.
Il n'est donc pas surprenant que l'idée ait fait son chemin dans le droit de la vente, alors que le bien vendu peut devenir source de dommages pour l'acheteur, ses ayants cause, voire les tiers, s'il est dangereux ou défectueux. La survenue, dans un domaine du droit d'origine essentiellement jurisprudentielle, de la directive du 25 juillet 1985 visant au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives, des Etats membres en matière de responsabilité du fait des produits défectueux, d'une clarté toute relative, a péniblement abouti en France à une transposition tardive dans le Code civil (art.
1386-1 à 1386-18), par le jeu de la loi n° 98-389 du 19 mai 1998. Depuis, si, à certains égards, les contours de l'obligation de sécurité du vendeur se sont précisés, de graves incertitudes se développent au fil des arrêts de la CJCE qui ont condamné la France (et d'autres Etats membres de l'UE), pour transposition incorrecte de telle ou telle disposition de la directive, et le pire semble arrivé le 25 avril 2002, lorsque la CJCE, évoquant sans réelle clarté le fondement technique des applications de la responsabilité du fait des produits défectueux, a refusé aux Etats membres de l'EU la liberté de choix du régime de responsabilité : tout texte de transposition doit impérativement consacrer les solutions de la directive.
Encore faut-il savoir lesquelles... Sans doute, cette prise de position dépasse-t-elle le régime de l'obligation de sécurité du vendeur. Mais celui-ci est néanmoins directement concerné et, dans un proche avenir, il faudra bien que l'on sache si cette obligation peut être seulement à l'origine d'une responsabilité contractuelle ou si certains régimes de responsabilité délictuelle devront être condamnés.
Le présent ouvrage est au coeur du débat.
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