Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
1820 : la peinture amorce une transformation profonde. Le dessin devient moins représentatif de la réalité et ne prime plus sur la couleur. Le détail devient moins important et, surtout, la lumière vibre, devient reine et annonce l'impressionnisme. En science, un jeune polytechnicien, Augustin Fresnel, avec l'aide de ses amis Jean-Marie Ampère et François Arago, démontre que la lumière est ondulatoire et non corpusculaire, comme le soutiennent Newton et tous les savants de l'époque. La coïncidence entre ces deux révolutions scientifique et picturale, jamais évoquée à notre connaissance dans les ouvrages d'histoire de l'art, est troublante.
Il est intéressant de trouver, au prisme de Fresnel, la lumière ondulatoire dans les oeuvres impressionnistes dont le maître est Monet. Les aspects d'ondulation et de diffraction y sont manifestes. Mais comment expliquer les cinquante années qui séparent la découverte de la nature ondulatoire de la lumière et le port du Havre Impression, soleil levant de 1872, considéré comme la première oeuvre impressionniste ?
Nous avons essayé de répondre à cette question en réunissant historiens d'art, artistes et physiciens, dans un colloque organisé par le Louvre et l'École polytechnique, deux établissements fondés par la Révolution française.
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