Ce second volume embrasse la période italienne de Xavier de Maistre. En dépit du choléra qui frappe toute l'Europe, c'est une période heureuse pour lui, tranquille, ensoleillée, presque insouciante. Il y est notamment question de son audience par le Pape, d'une attaque de bandits sur la route, de découvertes archéologiques à Pompéi, ou encore de l'éruption du Vésuve... C'est comme une grande parenthèse de répit entre les deux drames qui le frappent : la perte de sa fille, Catinka, puis de son fils, Arthur. Égal à lui-même, d'un style toujours élégant fait de gravité et de légèreté mêlées, doué de ce sens aigu du détail et de l'anecdote qui rendent ces lettres si vivantes, Xavier continue ses conversations épistolaires avec ses chers frères et soeurs. " Naples est le pays favori de la paresse, et je crois ne pouvoir mieux faire que de suivre l'exemple de ses heureux habitants qui ne travaillent jamais lorsqu'ils peuvent s'en dispenser... Le Vésuve a été superbe, j'y ai passé la moitié d'une nuit, la lave coulait et débordait. Cela a fini par une superbe gerbe de feu centrale qui a élevé un cône de 150 pieds de hauteur en quelques heures, après quoi tout s'est éteint et il ne reste plus qu'un peu de, fumée. "
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