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Le projet initial de l'auteur était de préparer la lecture du Paradoxe sur le comédien. Il lui apparut vite que pour l'entendre, il convenait de le replacer dans l'Esthétique générale de Diderot. Mais, pour préciser la doctrine esthétique de l'imitation de la nature, qui est celle, comme on sait, de Diderot, il fallait, de toute évidence, entrer dans sa philosophie. Comment voudrait-on que l'Esthétique fût à part de la philosophie, chez cet homme qui n'a cessé de se réclamer de la Philosophie, chez cet homme qu'on appelait et qui lui-même s'appelait le Philosophe ? Yvon Belaval le suit d'abord à l'école du théâtre, où son goût se forme et son idéal se précise - ce théâtre qui reste vraiment au centre de cette Esthétique pour laquelle, on le montrerait aisément, la beauté sous toutes ses formes littéraires ou artistiques, se définirait assez bien : un effet théâtral possible. Mais Diderot s'instruit aussi auprès des philosophes, et c'est par sa philosophie que, dans une deuxième partie, Yvon Belaval comprend la maxime fondamentale : il faut imiter la nature. C'est alors qu'on est prêt avec lui à aborder le Paradoxe sur le comédien et à nous demander s'il constitue «un paradoxe sur l'esthétique de Diderot».
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