Née de parents arméniens émigrés en France après le génocide de 1915, l'auteur ? enfant de la première génération ? apporte un premier témoignage. D'abord, sur les difficultés vécues dans la première moitié du 20ème siècle par les membres de sa famille. Ceux-ci, déracinés par rapport à une civilisation nouvelle pour eux, et, chose plus singulière encore, déracinés par rapport à leur propre communauté, échouent, chacun à sa façon, à trouver leur place dans la société.
Ensuite, le second témoignage, chaleureux, concerne l'école, et elle seule, qui permet la promotion sociale de cette enfant d'immigrés. Mais en dépit de la culture assimilée à fond, le sentiment de déracinement demeure toujours vif et justifie le titre : Les Vies Eclatées .
Enfin, par certaines de ses descriptions, ce récit fait revivre la mémoire d'une civilisation disparue.
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