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De 1994 à 1996, des dizaines de milliers de réfugiés rwandais sont arrivés dans la région de Bukavu en République démocratique du Congo, où ils furent massés dans des camps d'accueil.
Quelles sont les conditions de vie quotidienne de ces réfugiés ? Comment utilisent-ils l'aide qu'ils reçoivent pour satisfaire pleinement ou partiellement leurs besoins ? L'ambition du réfugié est de retrouver le niveau et les conditions de vie d'avant l'exil, c'est-à-dire de " retrouver sa place et son rôle dans la famille et dans la communauté ". Il doit donc se montrer capable de satisfaire les besoins matériels et immatériels des siens et du groupe pour que ses divers droits lui soient reconnus par la famille et la communauté.
C'est ce que l'auteur de cet ouvrage a observé au cours de ses trois mois d'enquête dans les camps d'accueil de Adi-Kivu, Inera et Kashusha où vivaient environ 106 000 réfugiés rwandais. Pour le réfugié rwandais dans la région de Bukavu, cette capacité de survie est restée limitée à cause de la proximité avec le pays d'origine, la crainte et la peur d'être pillé, attaqué ou déplacé. Ces conditions difficiles n'ont pas empêché les réfugiés de contribuer au développement de la région : le commerce, l'agriculture et le transport ont prospéré pendant que la population autochtone, le HCR et les ONG humanitaires profitaient du savoir-faire des réfugiés employés dans les divers services (bureaux, centres sociaux, centres de santé, hôpitaux...) mis en place par l'aide humanitaire.
Ces stratégies de survie ont permis au réfugié rwandais de retrouver partiellement sa dignité et son identité - deux valeurs chères à tout réfugié.
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