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Jorge Luis Borges et Adolfo Bioy Casares ont déjà écrit ensemble et publié les Chroniques de Bustos Domecq. Ils récidivent, dix ans plus tard, avec ces contes. L'auteur fictif Bustos Domecq, leur création commune, continue d'y jeter sur le monde le même regard faussement innocent.
Des hommes, des femmes, de tout âge et de toute condition, constituent les personnages de ce théâtre. Chacun parle son langage, tel qu'on le parle en effet à Buenos Aires - du milieu de la mafia, à celui de la politique, de la société juive au monde de la diplomatie - et chacun, par son langage, se révèle. Les contes utilisent souvent l'effet de surprise, l'inattendu. Ainsi, une histoire d'amour devient une négociation mercantile et se termine en suicide ; une faute de frappe fait d'un écrivain, pourtant antisémite, le porte-parole des Juifs argentins, un aristocrate français tue par plaisir un diplomate argentin. La mystification s'approche de la satire, car à travers la voix de Bustos Domecq, ce sont tous les travers de la société argentine des années 1920 à 1970 qui sont dévoilés.
Jorge Luis Borges et Adolfo Bioy Casares : une conjonction exceptionnelle.
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