Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Gary vient de passer quelques années en prison (toute sa jeunesse). C'est un jeune homme intelligent, qui a développé un certain talent en dessin.A sa sortie, il a la chance de trouver une famille prête à l'accueillir, un homme bien intentionné lui offre même du travail. Il rencontre aussi la femme de sa vie, Nicole. Pourtant, il ne peut s'empêcher de dégringoler : boire et voler, voilà à quoi se résume sa vie. Il entraîne Nicole dans sa déchéance. Jusqu'au jour où il va commettre l'irréparable : deux meurtres de sang froid. Il n'est pourtant pas fou. De nouveau, il connaît la descente aux enfers en retournant en prison. La peine de mort est d'abord annoncée puis le jury revient sur sa décision, alors que Gary est bien décidé à mourir au plus vite. Quant aux journalistes, ils se déchaînent pour avoir l'exclusivité de l'histoire...
J'avais lu ce roman en étant ado et l'avais dévoré. J'ai vieilli et le héros m'a agacé. On ne peut évidemment pas se mettre à sa place, son histoire fait que... Mais quel égoïsme ! Impossible de le comprendre.
Quant à l'univers carcéral, il est bien décrit, ainsi que celui des journalistes et des avocats. Les personnages ont tous une personnalité intéressante à découvrir.
Et finalement, même si ce Gary est vraiment dérangeant... J'ai pourtant compris, pardonné et pleuré toutes les larmes de mon corps à la fin du livre, alors que chacun s'exprime sur Gary au moment de ses funérailles.
La longueur de cette chronique sera à la hauteur de mon enthousiasme.
C'était glauque, ennuyeux, mal traduit ou mal écrit (ou les deux).
Norman Mailer a mis 15 mois à écrire ce livre, Truman Capote a mis 6 ans à écrire De sang-froid. Cqfd.
Gary Gilmore est un meurtrier condamné à mort, il accepte cette sanction mais ses avocats et les abolitionnistes, décident de faire appel de cette condamnation contre son gré.
Blabla procès, blabla appel, blabla détention, blabla lettres purulentes de Gary, blabla sa copine est folle, blabla les victimes sont oubliées, blabla les charognards attirés par l'argent facile rappliquent...
Je sais que beaucoup ont aimé, voire adoré ce roman, et notamment ceux qui lui ont donné le prix Pulitzer. J'aurais aimé partager votre engouement mais hormis sa couverture, rien ne m'a plu dans ce livre.
1976 – Gary Gilmore sort de prison (après une très lourde peine) en libération conditionnelle, grâce à l’aide de ses cousines Brenda et Toni et de ses oncle et tante, Ida et Vern qui vont lui fournir un travail. À plus de trente-cinq ans, il a passé la moitié de sa vie derrière les barreaux. Mais le quotidien avec cet ancien détenu, colérique, brutal, alcoolique de surcroit et horriblement vulgaire, n’est pas vraiment une partie de plaisir pour ses proches … Gary tombe rapidement amoureux fou de Nicole, dix-neuf ans, mère depuis l’âge de quinze ans. Une jeune femme perturbée qui pourrait pratiquement être sa fille … Il va s’installer chez elle et ses deux enfants, à Spanish Fork. Deux paumés qui croyaient aveuglément au karma et s’étaient enfin trouvés, pour le meilleur et surtout pour le pire. Une idylle passionnelle qui sera de courte durée. L’instabilité de Nicole, la violence et la jalousie destructrice de Gary en viendront rapidement à bout …
Et puis, le drame en juillet de la même année, le jour ou Max Jensen croisera la route de Gary Gilmore dans une station service … Idem pour Ben Bushnell qui tenait un motel, et le surprendra en flagrant délit de cambriolage … Les experts psychiatres diront de lui qu’il a une intelligence supérieure, doublée d’une grande culture littéraire, bien qu’il soit incontestablement un psychopathe antisocial. Gary Gilmore qui croit à la réincarnation n’aura de cesse d’être exécuté afin de mettre fin à son existence ratée (ainsi un nouveau passage sur cette terre lui redonnerait toutes ses chances …)
Norman Mailer a produit (quelques années après ce drame) un travail de fourmi, une documentation monumentale. Tout y est décortiqué, analysé : l’enfance de Gary Gilmore, de ses cousines, de Bessie sa mère, de Nicole également. Sans oublier les deux victimes. L’état d’esprit de chaque protagoniste, un millier de petits détails afin de tenter d’expliquer l’inexplicable. D’être au plus proche des faits en restant le plus neutre possible, n’épargnant ni Gary, ni Nicole, pas plus que les politiques et les journalistes qui ne se conduisirent pas toujours de façon très noble, dans ce « fait divers » hors norme …
Gary Gilmore, qui écrivait d’aussi belles lettres d’amour à Nicole et pourtant lui demandait de se suicider pour n’appartenir à aucun autre homme après son exécution (et ainsi pouvoir bénéficier d’un karma en même temps que lui) restera à tout jamais une véritable énigme.
Un très beau texte de ce grand écrivain qu’était Norman Mailer, parfois très cru, parfois extrêmement noir et désespéré, qui ne peut en tout cas laisser personne indifférent.
La réputation littéraire de Norman Mailer n’est plus à faire. L’auteur du magnifique “chant du bourreau” - que j’ai dévoré dans ma jeunesse - ne m’a pas vraiment convaincue cette fois-ci avec les “mémoires imaginaires” de la mythique Marilyn …
Me voilà donc “Monroe-sceptique” - quand bien même nous étions prévenus de la non véracité de ses propos. C’est Marilyn “herself” qui se confie. Elle nous raconte principalement sa relation privilégiée avec un jeune photographe, Milton Green, et son épouse de fraiche date, Amy. Relation qui prendra fin après son mariage avec Arthur Miller.
Si l’écriture n’est - bien sûr - pas à remettre en question, l’intention de Norman Mailer est plus obscure et m’échappe quelque peu … En effet, rien de bien passionnant dans ce court récit - du moins me semble-t-il … De prime abord, l’hommage à Marilyn ne crève pas les yeux … Je dirais même que la splendide couverture de la collection Pavillons Poche des Éditions Robert Laffont (une somptueuse photo sur papier glacé, fort probablement une des plus belles de Marilyn !) lui sauve un peu la mise … En un mot : je suis assez déçue, mais peut-être en attendais-je finalement un peu trop ?…
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