Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
« Et si les mots avaient une âme, du sang dans les veines, un coeur qui bat, des ambitions tapageuses, des vanités navrantes, des instants de gloire, des amours brisées, des accidents de parcours, des mises au placard, des envies de meurtre...
Si, comme certains d'entre nous, les mots s'effaçaient à l'instant où débarquent en fanfare la nouvelle génération ou bien ceux venus d'ailleurs, les colonisateurs. Si, enfin, comme les plus vieux d'entre nous, certains n'aspiraient plus qu'au confort, à l'oubli. Si d'audacieux ils devenaient alors frileux avant que de s'éteindre.
Il était peut-être temps de raconter leur vie.
Ils sont nos doubles, les mots. Les "copié-collé" de l'air du temps. » Colo Tavernier O'Hagan Il fallait une Anglaise pour aimer autant la langue française.
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