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Dans ce troisième volet de la série des «Macaronis», Jeff Gelli nous embarque dans un récit «autobiographiquement» bouleversant qui mêle, avec une cruelle lucidité, les tragédies du passé et les chagrins éternels. Voulant en finir avec ses fantômes et ses phantasmes, il se découvre, pétri d'émotions, cherchant comme une bête aux abois les traces des joies partagées et celles du sang versé pour l'honneur et la liberté par des ancêtres errant, toujours et encore, sur les routes de l'exil.
D'un étrange sanatorium perdu en Meuse à la rafle de la communauté italienne à Talange en 1944, la quête aux souvenirs est sans fin, pour la mémoire de ceux qui sont revenus de déportation et celle de ceux qui y sont restés. Une histoire presque universelle qui révèle aujourd'hui encore la complexité des hommes et leur faculté à se détruire.
«Bien sûr, il y avait les petits Macaronis ! Ils étaient nombreux - au-delà du raisonnable selon la population locale - mais les mines et les aciéries manquaient de bras. Des dizaines de milliers d'émigrés italiens avaient depuis plus de vingt ans, par la volonté des de Wendel, ensemencé les coteaux noircis du nord de la Lorraine. Des kilomètres de cités sortirent de terre jusqu'aux frontières du Luxembourg et de la Belgique. Des cités où la population était à dominante italienne avec une pincée de Polacks. Jeff Gelli
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