80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La jeune Palestinienne murmurait en boucle cette même sourate qu'elle rabâchait sans relâche depuis la prière du matin avant de se livrer au sacrifice suprême au nom d'Allah, au nom de la cause. Une rame bondée s'arrêta à l'instant précis où la jeune-femme déboucha sur le quai, tremblant de tous ses membres, elle eut un bref instant d'hésitation avant de se noyer dans la foule. Un grand type en costume croisé qui venait dans sa direction ouvrit de grands yeux étonnés en voyant une jeune beurette, les traits déformés par l'indescriptible peur qui lui tordait le ventre, s'arrêter devant lui, les yeux exorbités. La main crispée sur la petite commande en bakélite, elle releva son pouce en criant.
- Allahou Akhbar !
Le malheureux mourut sans comprendre ce qui venait de se passer, comme les quatre-vingt-trois autres victimes du premier des huit attentats-suicides qui allaient frapper Paris en ce début de journée de la fin novembre.
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