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Paris, printemps 1789. Michel, 11 ans, est le fils d'un artisan veuf du faubourg Saint-Antoine. Lorsque celui-ci disparaît au cours d'une émeute contre la baisse des salaires, Michel est confié à un refuge pour enfants trouvés. Suite à des mauvais traitements, il fugue à la poursuite d'une petite voleuse de pain. Il la rattrape sur les toits de la capitale, où toute une bande d'enfants «perchés» survit dans des cabanes de bric et de broc. Rapidement accepté parmi eux, il va les convaincre de l'aider à retrouver son père, sûrement emprisonné à tort à la Bastille ! Entre "les enfants perdus" de Peter Pan et Les Enfants de la Résistance, une grande aventure tout public.
Les Enfants perchés de la Révolution
Paris, le 21 avril 1789, des affiches sont placardées sur les murs du Faubourg Saint-Antoine. Le Roi annonce que les États-Généraux, qui ne s’étaient pas réunis depuis 1614, se tiendront à nouveau, une fois les cahiers de doléances établis.
Au milieu de la foule d’artisans et d'ouvriers venus aux nouvelles, se trouve Michel. Avec son père, tailleur de profession, ils écoutent toutes les récriminations de la population parisienne. En effet, à la suite de conditions climatiques désastreuses, le prix du blé et par conséquent de la farine et du pain, a doublé alors que les salaires de misère n’ont pas bougé.
Un seul homme semble comprendre les malheurs du peuple. Le duc d’Orléans, cousin de Louis XVI. Son esprit réformateur le conduit à penser que la monarchie absolue n’est plus le régime politique adapté à cette fin de 18e siècle.
C’est alors que les soldats du roi interviennent pour mater ce rassemblement. Ils tirent sur la foule qui s’éparpille et Michel se retrouve seul. Son père a disparu et se voit placé à l’Hôpital des Enfants-Touvés.
Mais l'enfermement ne convient pas à cet enfant brillant, qui ne rêve que de mécanismes et de serrurerie.
Une rencontre inattendue avec une certaine Charlotte et son rat Edgar va modifier la destinée de Michel et c’est depuis les toits de Paris qu’il va dorénavant pouvoir observer les changements auxquels le Royaume de France se prépare.
Humour et Histoire peuvent faire bon ménage, et ce premier tome des Enfants perchés de la Révolution en est le parfait exemple. Jean-Sébastien Bordas a fait la part belle au dynamisme, en raison des nombreuses onomatopées parsemées dans le récit et au mouvement qui accompagne les personnages et les objets.
Un dossier documentaire très intéressant complète cette histoire qui a le mérite de débuter dès le début de 1789.
Ainsi, on peut s’attendre à découvrir, avec cette nouvelle série, le déroulement complet de ce qui devint la Révolution française et qui servira d’exemple politique à de nombreux autres pays.
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Les Enfants perchés, ça révolutionnera..
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
Une nouvelle série qu’on suivra…
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