80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Un nuit de mars 1944, dix-sept juifs réfugiés à la Martellière, près de Voiron, sont arrêtés par la Gestapo et déportés vers les camps d'Europe de l'Est. Parmi eux, seize enfants, dont un seul survivra. De ce destin tragique, il n'est resté aucun témoignage écrit.
En 1996, chargée par le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère de réunir des témoignages sur les mouvements juifs dans la région de Grenoble, l'auteur part à la recherche des principaux témoins de l'époque. Au cours de son enquête, elle découvre la Martellière, qui se révèle n'être qu'une cachette parmi tant d'autres : à l'initiative d'un rabbin, Zalman Chneerson, des dizaines d'enfants juifs, orphelins ou confiés par leur famille, ont quitté Marseille où les religieux les avait recueillis dès le début de la guerre, pour se réfugier dans le Gers puis, incognito, dans les hameaux environnant Voiron.
Munie au départ d'une simple liste affichant les noms des seize déportés, Delphine Deroo s'est attachée à reconstituer l'odyssée de ce groupe d'enfants à travers la France de Vichy, l'organisation de la clandestinité, la vie et la survie au quotidien, jusqu'au jour de leur déportation.
Delphine Deroo est née à Grenoble en 1973 où, après son diplôme de l'Institut d'Etudes Politiques, elle effectue des recherches pour le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère. Elle vit actuellement en Israël et travaille au département des relations internationales du Musée d'Art de Tel-Aviv.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année