A la suite des Pères de l'Eglise et de saint Thomas d'Aquin, le père Marie-Dominique Philippe regarde chaque béatitude comme le fruit d'un des dons du Saint-Esprit.
Car si les béatitudes évangéliques nous font d'abord découvrir " Jésus à la Croix, Jésus Sagesse d'amour, Jésus dans la gloire ", si elles sont en quelque sorte " sept grandes avenues qui nous conduisent progressivement vers le mystère de Jésus ", elles saisissent aussi l'homme dans tout ce qu'il est : " vécues en premier lieu au plus intime de notre coeur, elles demandent de saisir toute notre vie, tout notre être ".
Dans cette lumière, le père Marie-Dominique Philippe montre également comment les athéismes contemporains sont une caricature des béatitudes. Malgré leur pauvreté intellectuelle, ces idéologies sont animées par " une soif de bonheur, une soif de redécouvrir une dimension qui semble niée, une soif de libérer l'homme ". Elles nous obligent ainsi à mieux comprendre la force et la profondeur du christianisme dans son regard sur l'homme : " ce n'est que dans la lumière des béatitudes évangéliques que nous pouvons saisir, avec toute l'acuité voulue, ce que Jésus veut nous donner ", un véritable bonheur ; car les athéismes contemporains sont, en réalité, des anti-béatitudes.
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