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L'ouvrage que voici ne tente pas de reconstruire un traité systématique d'ecclésiologie à partir d'une relecture des écrits d'Yves Congar, comme on l'a vu parfois. Ce traité De Ecclesia, Congar ne l'a jamais écrit et il y a renoncé, même s'il en avait fait le projet. Inutile de vouloir le reconstruire a posteriori. Plutôt que de poursuivre ce fantôme, Mariusz Jagielski procède à partir d'une approche génétique des idées ecclésiologiques du théologien dominicain, montrant à quel point ses rencontres, ses amitiés, la vie, les hommes, ont été pour lui importants et ont déterminé son oeuvre théologique et sa réflexion sur l'Église. Il faut voir à quel point celui qui n'a cessé, depuis son enfance, d'écrire son journal et se livrer à des entrevues, développe une conscience de lui-même dans l'histoire.
Fin connaisseur de l'oeuvre de Congar, Mariusz Jagielski ne dissocie jamais ses écrits de sa vie et de l'histoire. Ici, l'histoire n'intervient pas simplement pour donner quelques repères contextuels ou pour planter le décor, mais elle s'avère essentielle pour aborder l'oeuvre de Congar en la rattachant à sa vie, à celle de l'Église et à celle du monde. En somme, la grande richesse de cet ouvrage, c'est d'adopter, pour une saisie de la pensée de Congar, une méthode homogène à l'esprit de Congar et qui a pétri son oeuvre théologique : l'entrée par la porte de l'histoire.
Gilles Routhier
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