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Le lac Léman et la nappe d'eau souterraine du Genevois alimentent en eau potable près de 700000 habitants de la région franco-genevoise. Commune au canton de Genève (Suisse) et au département de la Haute-Savoie (France), la nappe souterraine est exploitée à l'échelle transfrontalière grâce à dix puits de captage situés en Suisse et cinq en France. Dans les années 1960 et 1970, le niveau de la nappe s'était abaissé de manière considérable en raison des pompages importants et non coordonnés des différentes entités distributrices et bénéficiaires, aussi bien genevoises que haut-savoyardes.
Des puits asséchés ont dû être fermés, et c'est alors que les premières réflexions techniques ont été engagées de part et d'autre de la frontière pour chercher des solutions afin de limiter la surexploitation de la nappe du Genevois. Soucieux de sauver cette ressource partagée, les responsables politiques se sont dès lors prononcés en faveur d'une réalimentation artificielle de la nappe. Cette technique de réalimentation artificielle était encore peu connue et appliquée à l'époque.
Le principe est de remplir la nappe avec de l'eau en surplus plus rapidement que ne le fait la nature, afin de disposer de réserves pendant les périodes d'été lorsque la demande en consommation est la plus forte. Il s'agit en quelque sorte d'utiliser la nappe comme un grand réservoir saisonnier. L'Eau sans frontière retrace l'historique de cette démarche et décrit toutes les étapes que ce projet transfrontalier a dû franchir afin d'être efficace non seulement techniquement, mais également d'un point de vue politique, administratif et juridique.
Aujourd'hui, après trente ans d'une exploitation réussie de la station de réalimentation, le système franco-genevois est considéré par les organisations internationales (AIH, UNESCO) comme un exemple mondial de gestion transfrontalière des ressources en eau souterraine.
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