"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Alors que notre société prône le culte du gagnant, la figure de la victime en est arrivée à occuper celle du héros. La médiatisation des catastrophes a révélé que l'unanimité compassionnelle était en train de devenir l'ultime expression du lien social. Et les demandes de réparation auprès des psychiatres et des juristes sont sans fin. Jusqu'où irons-nous dans cette « victimisation » généralisée ? Caroline Eliacheff et Daniel Soulez Larivière croisent leurs expériences et leurs disciplines pour démonter et explorer ce courant qui a émergé dans les années 80 sur tous les fronts et se nourrit de l'idéal égalitaire et de l'individualisme démocratique. Ils dénoncent les dangers que nous fait courir ce primat du compassionnel et de l'émotionnel qui, parfois déjà, affecte l'intérêt des victimes et pourrait se retourner contre la société tout entière. Le Temps des victimes a reçu le prix Biguet 2007 (ce prix, créé en 1976 et décerné par l'Académie française, récompense le ou les auteur(s) d'un ouvrage de philosophie ou de sociologie). « Ce livre dépasse le registre habituel des essais strictement psychanalytiques, ou juridiques, ou sociologiques. Il y a un gain de savoir et de compréhension, dont le lecteur, loin d'être victime, est bénéficiaire. »Patrick Avrane,Lettres de psychanalyse freudienne.
Passionnant. Un éclairage nouveau pour moi sur la victimisation et ses dérives.
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