"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Je tiens le monde par l'oreille. Celui de la maison, celui du dehors, celui du village. L'oreille devient musicienne ...."
Ce petit opus s’ouvre sur une citation de l’Evangile selon Jean : « Celui qui est de la terre est terrestre et parle de choses terrestres »
Car oui, il est question de choses terrestres dans ces pages, mais avoir pour tout horizon les limites du jardin n’empêche pas une certaine élévation de l’esprit.
C’est à un vagabondage poétique entre courgettes et tomates, à l’heure de l’arrosage lorsque le soleil décline ou bien sous la chaleur quand « le soleil frappe droit », que nous convie Marie Rouanet.
Ecoutons le murmure de l’eau, celle des fontaines ou des réservoirs, celle qui coule dans les rigoles pour abreuver le jardin. Il y a tout un vocabulaire qui fait référence à cette eau emprisonnée : Lavagne, baignoire au rebus, fontaine, fontasse, capitelle.
« Dans la capitelle sous le sol du village et des jardins morts, l’eau veille comme une présence ».
Suivons les saisons avec, à chacune, des tâches bien définies et profitons de « ces minuscules bonheurs dans les jardins de l’hiver où les dernières roses ont gelé.
A travers ces textes aussi brefs et légers qu’aigrette de pissenlit, laissons-nous guider par nos sens et retrouvons, sous la plume poétique et si évocatrice de Marie Rouanet, la beauté oubliée du jardin.
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