80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le Roman vrai - tel que Gilbert Guilleminault l'a conçu puis réalisé avec une trentaine d'écrivains, journalistes et historiens - nous fait découvrir comme si nous y étions les multiples événements qui marquèrent la vie des générations de Français qui nous ont précédés.
La Troisième et la Quatrième République font partie de notre mémoire vivante, dans laquelle s'inscrivent souvenirs et témoignages vécus, transmis de génération en génération avec la même émotion. Les événements plus anciens relèvent de l'Histoire.
Le premier volume de ce Roman vrai nous mène de la faillite du Second Empire au lendemain de la Grande Guerre. Petit à petit, la République chancelante prend des forces, malgré la révolte de la Commune de Paris et l'aventure du général Boulanger. La vie s'accélère. Au cours de ces cinquante années, elle change davantage que pendant les dix siècles précédents ; l'avion quitte le sol et plane dans les nuages, la parole franchit les mers et s'enregistre, la photo et le cinéma deviennent les archives de la vie quotidienne, l'automobile renvoie le cheval à l'écurie. C'est l'euphorie : les Grandes Cocottes règnent sur Paris, les Ballets russes sur la danse, les couturiers sur la mode, mais on ne peut échapper à l'affaire Dreyfus, à la bande à Bonnot, aux grèves des vignerons. On encense les artistes avant qu'ils meurent de faim. On refuse d'entendre les bruits de bottes à l'Est. La guerre éclate. Pour la première fois dans l'Histoire, on chiffrera le bilan des combats en millions de morts. Pourtant, la paix signée, les Années folles succèdent à la Belle Epoque.
Guy Schoeller.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année