"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cité les Ruisseaux. Surveillance de nuit. Eva Svärta et Erwan Leroy espèrent enfin faire tomber Ismaël Constantin. Mais le feu ravage son appartement et le caïd meurt brûlé vif.
Neuilly-sur-Seine. L'argent, le pouvoir, la beauté... Madeleine Reich avait presque oublié qu'il y avait un prix à payer. Ce soir, les anciennes blessures se rouvrent, et l'heure est venue d'affronter sa peur.
Eva, la policière albinos, ne le sait que trop bien : le temps n'a pas de prise sur les liens tissés dans le sang. Surgis de l'ombre, les fantômes du passé réclament leur dû.
Un couple, fier de sa réussite, dîne en tête-à-tête dans une élégante maison de Marnes-la-Coquette. Alors qu'ils dégustent en silence des sushis, Madeleine, se met à saigner d'une joue. Une plaie béante lui déchire peu à peu le visage, sous le regard horrifié de son mari.
Cela m'a fait plaisir de retrouver Eva et aussi Alexandre Vauvert que je suis depuis l'enfant des cimetières, bon au début du roman, ils sont chacun sur une enquête et se retrouvent assez tard, c'est bien dommage, j'aime tellement leur duo.
On apprend beaucoup plus sur l'histoire d'Eva, tout ce qui se passe aussi après Madeleine Reich est aussi très intéressant. J'ai apprécié cette partie du récit.
Mais pour ce tome, la partie de fantastique est très présente, je sais que c'est la marque de fabrique de mêler le thriller et le surnaturel, mais là, c'était trop pour moi. Quand cela se détache trop de la réalité, je n'arrive pas trop à m'impliquer.
À un moment, je me suis senti perdu, bon, cela ne m'a pas empêché de le lire assez vite et d'être happée par cette histoire. Avec des chapitres, assez court et une écriture très incisive et direct, c'était vraiment prenant.
Les personnages sont toujours aussi bien travaillés, et il y a des meurtres horribles, cadavres mutilés, du sang et des cris d'horreur, c'est le point fort du roman.
Pour la conclusion, on reste un peu sur notre faim, peut-être, on sera un peu plus dans le prochain, les fins pas franches et direct me déplaisent, mais je respecte le choix de l'auteur.
Après quelques petites choses m'ont déçu, mais c'est loin d'être une déception et bien sûr, je continuerais la découverte de cet auteur avec plaisir.
Reprenant à la suite de son précédent roman (“De fièvre et de Sang” dont je ne saurais trop vous conseiller la lecture au préalable à l’opus qui nous concerne), c’est avec grand plaisir qu’on retrouve nos deux enquêteurs, lesquels investiguent chacun de leur côté : L’une à Paris, l’autre à Toulouse, la première évitant les appels de l’autre… Voilà que deux ans ont passé pour les séparer. Avec tout le talent qui lui sied, Sire Cédric use de sa plume tel un magicien d’une baguette pour nous happer sans délai au cœur même de son univers particulièrement angoissant. Les chapitres défilent et les cadavres s’empilent avant que les affaires ne se rejoignent et nos enquêteurs se retrouvent pour investiguer ensemble. Soumis à un suspense de tous les instants tant l’histoire ne manque pas de rebondissements, le lecteur se laisse bien volontiers piéger au cœur de cette intrigue diablement bien ficelée et prenante, fichtrement bien construit et angoissante, menée de main de Maître/Sire d’un bout à l’autre du roman jusqu’à un dénouement aussi réussi qu’ahurissant…
S’il peut être un peu dérouté de retrouver nos enquêteurs séparés, c’est en tout cas avec beaucoup de plaisir que le lecteur les rejoint pour assembler toutes les pièces du puzzle et faire toute la lumière sur cette sombre histoire. Si l’on est ravi de suivre notre colosse au cœur tendre Alexandre Vauvert, on l’est d’autant plus en rejoignant la fascinante Evä, dont la personnalité nous est peu à peu dévoilée et approfondie, nous conduisant à comprendre ce qui la ronge depuis si longtemps, les peurs qu’elle devra surmonter, le passé qu’elle devra affronter. Bien que différents, nos deux acolytes se complètent à merveille et font des étincelles quand ils enquêtent ensemble, aussi nous nous attachons à eux sans retenue aucune.
Toujours aussi vive, efficace et percutante, la plume est particulièrement soignée, le style travaillé, promesse d’un excellent moment de lecture aussi haletant que passionnant… Comme d’habitude…
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2017/11/chroniques-2017-le-premier-sang-de-sire.html)
On retrouve avec plaisir les commandants Svärta et Vauvert, et ce même si on peut pas dire que leur situation s’arrange, surtout celle d’Eva. Une fois encore Sire Cédric nous plonge dans une intrigue où les croyances sont mises à mal – tout dépend du côté où l’on se place. Et comme à son habitude nous rentrons directement dans le vif du sujet dès les premières pages, pas de préliminaires ici. Dans ce nouvel opus Eva qui supporte toujours le poids des secrets de son passé, flirte avec les hallucinations et nous apparaît plus « fragile » que le précédent épisode ‘De fièvre et de sang« . Pour Alexandre Vauvert, son pendant masculin, lui aussi s’ouvre plus à nous, des personnages plus accessibles et qui forcément nous touchent plus. L’intrigue est soutenue, dans un rythme qui ne faiblit jamais, on avale les pages avec un plaisir doucement peureux. Peureux en effet il vaut mieux ne pas l’être car Sire Cédric nous fait vivre une angoissante plongée dans des croyances oubliées.
Vous l’aurez compris j’ai complètement adhéré à cet épisode que j’avoue tout aussi noir que le précédent mais dans lequel la maîtrise de l’auteur atteint son excellence.
Mon petit point positif :
Je prends de plus en plus de plaisir à « déguster » Sire Cédric son style si particulier qui nous capture dès les premiers mots.
Une pépite !
Le premier sang commence par la mort d'un caïd, Ismaël, brûlé vif dans son appartement de cité. Eva Svärta, une femme flic albinos, et son collègue Erwan (dont on a fait la connaissance dans le livre de fièvre et de sang, sont aux premières loges car ils se trouvaient en planque en bas de l'immeuble. Ils découvriront, dans un congélateur de l'appartement du caïd, un bébé congelé.
On fait rapidement la connaissance de Madeleine Reichs, une riche femme d'affaire qui est victime de blessures étranges lors d'un repas en tête à tête avec son mari : la peau de ses joues est écartelée et elle se met à saigner, sous le regard horrifié de l'homme qui ne comprend pas ce qu'il voit... contrairement à Madeleine... Alexandre Vauvert, flic à Toulouse, dont on avait également fait la connaissance lors de la lecture de De fièvre et de sang, enquête lui, sur la disparition inexpliquée d'un homme. Forcément... tout est lié !
Eva poursuit elle, de son côté, sa quête pour mettre fin au mal qui la ronge depuis le terrible drame qu'elle a vécu durant son enfance. Les fantômes du passé surgiront alors de l'ombre dans laquelle ils étaient en sommeil depuis de nombreuses années.
Une partie des auteurs fantastiques ont la fâcheuse tendance à commencer une histoire de manière très réaliste, avant de te jeter tous les clichés fantastiques dans ta tête de lecteur d'un coup, sans aucune subtilité ni parcimonie, juste pour te faire flipper un bon coup.... avec Sire Cedric c'est très différent; il distille petit à petit, au fil du récit et de l'enquête policière (qui elle, est bien réelle), des scènes et éléments fantastiques... ça va chercher loin, encore une fois loin des clichés qui ont vulgarisé le genre (mais si vous savez, l'esprit malsain qui harcèle une pauvre victime qui n'avait rien demandé, la poupée maléfique qui rêve de vous découper en morceaux ou encore les portes qui claquent toutes seules [j'exagère à peine! ]).
Si vous aimez les histoires avec des cadavres mutilés, de sorcellerie, avec des sacrifices humains, des pactes diaboliques et des phénomènes inexpliqués, ce livre est pour vous!
Dans la première partie de ce roman, Sire Cédric nous propose directement deux meurtres. Ils sont très différents mais on peut penser aussi qu’ils sont liés.
On y retrouve évidemment un personnage essentiel et attachant crée par l’auteur, Eva Svärta. Personnellement j’aime beaucoup ce personnage. Elle est charismatique et attachante. C’est un personnage unique en son genre mais qui pourtant malgré son caractère semble très sympathique.
En parallèle des meurtres l’auteur nous fait entrer dans l’intimité et l’histoire personnelle du personnage principal et c’est une bonne chose que le lecteur puisse en savoir plus sur ce protagoniste si énigmatique.
L’auteur amène doucement ses idées et plonge petit à petit ses personnages mais aussi ses lecteurs dans le feu de l’action. Rien n’est oublié, et on sent que c’est Sire Cédric qui tient les ficelles.
Les descriptions sont bonnes et l’auteur arrive avec peu de mots à nous faire entrer dans son univers.
La fin de la partie est remplie de mystères, j’aime beaucoup ce genre de fin qui nous donne envie de connaître la suite.
"Superstitions", la deuxième partie, nous en apprend plus sur le passé des personnages secondaires mais tout de même importants pour l’enquête.
Petit à petit on comprend ce qui lie ou a lié les personnages.
Sire Cédric alterne les points de vue et Alexandre Vauvert, notre beau policier fait enfin son apparition !
L’auteur intègre aussi des flash-back essentiels pour la suite de l’histoire, ils sont assez bons mais ce qui m’a un peu dérangée c’est que l’on ne sache pas quand est-ce qu’ils se passent. Je pense que cela aurait été nécessaire de rajouter au moins un mois et une année pour que l’on se rende compte de quand se sont passés les faits.
Les descriptions sont bonnes, l’auteur nous fait assez facilement entrer dans son univers. Encore une fois les légendes et rituels sont à l’honneur. On sent que l’auteur connaît son sujet et s’est renseigné. Ce qui est bien c’est que Sire Cédric prend le temps de tout bien expliquer, il n’y a pas une quantité d’informations à retenir, tout nous est donné petit à petit pour que l’on comprenne bien les choses.
La fin est intéressante, on sent que cela ne va pas être simple pour le duo Eva/ Alexandre.
Sire Cédric nous plonge avec "Convergence" dans un partie plus sombre, il fait entrer son lecteur dans l’enquête en commençant à rassembler petit à petit les pièces du puzzle.
L’auteur alterne l’enquête avec des flash-back, je trouve cela vraiment intéressant. Ce qui me gêne toujours un peu c’est que l’on ne sache pas quand ces points de vue ont vraiment eu lieu.
L’auteur tisse la toile de l’histoire en y intégrant des personnages qui ont tous un rôle et une importance. Rien n’est laissé au hasard.
Ce qui m’a un peu dérangée c’est le manque de descriptions concernant certains personnages mais aussi leurs sentiments et ressentis. J’aurais aimé avoir plus de détails à ce niveau-là et pouvoir ressentir vraiment les émotions des personnages.
La fin est bonne et pleine de mystères, encore une fois Sire Cédric arrive à intégrer le thème de la musique dans son roman.
Dans "L’échappée" Sire Cédric se concentre plus sur le personnage d’Alexandre Vauvert et sur son enquête. Il y a de plus en plus de mystère et l’on se pose de plus en plus de questions.
Les personnages sont mystérieux et l’auteur nous donne l’impression qu’ils ne peuvent rien contrôler, qu’ils ne savent pas ce qui les attend.
On sent que ce n’est que le début et que tout est loin d’être fini.
Les deux personnages importants ne se sont pas encore retrouvés mais je pense que cela ne saurait tarder.
Certaines scènes manquent de détails… J’aurais aimé qu’elles soient plus détaillées que Sire Cédric nous fasse vraiment entrer dans son univers, là j’ai parfois eu l’impression qu’il se retenait et je trouve cela vraiment dommage !
La fin de cette partie est bonne mais j’aurais aimé que la rencontre soit plus détaillée là elle se passe trop vite et il n’y a pas vraiment de descriptions. Par contre le mystère est vraiment présent et on se pose de plus en plus de questions donc pour ce côté-là Sire Cédric s’en sort assez bien.
Dans la partie "Vestiges" Sire Cédric rassemble enfin le duo. L’enquête peut donc véritablement commencer et les pièces du puzzle se rassemblent petit à petit. Sire Cédric s’amuse avec ce duo si attachant. On en apprend aussi davantage sur le personnage d’Eva et sur son lourd passé.
On sent que ce n’est pas simplement une enquête mais que c’est aussi une partie de sa vie, de son passé qu’elle affronte.
Les idées s’enchaînent bien, les rebondissements de situations arrivent au bon moment.
Sire Cédric ne laisse pas de répit à ses personnages !
Les flash-back sont intéressants et essentiels à l’histoire.
Le manque de descriptions concernant les sentiments et les ressentis des personnages m’a un peu gênée mais cela ne m’a pas empêchée d’entrer dans l’histoire et de vouloir absolument savoir ce qui va leur arriver dans cette dernière partie.
"Communion" est la dernière partie du roman.
C’est une partie vraiment intéressante mais aussi et surtout pleine de mystères. Tous ne sont pas résolus mais quand on sait qu’il y a une suite à ce roman cela nous donne vraiment envie d’en savoir plus.
Les idées sont assez bonnes et s’enchaînent bien. Sire Cédric s’attarde plus sur les événements que sur les personnages en eux-mêmes ou sur le duo, c’est un peu dommage.
Les retournements de situations sont là quand il le faut et sans en faire trop.
Tout n’est pas expliqué et l’auteur laisse une part de suspense pour nous faire réfléchir et nous donner envie de lire la suite.
La partie concernant le duo aurait pu être un peu plus approfondie, c’est un peu dommage, j’aurais aimé en savoir plus concernant leur relation, là c’est un peu trop sommaire à mon goût.
La fin est bonne, j’ai beaucoup aimé la scène de fin, elle est vraiment bien écrite et nous donne envie une fois encore de lire le prochain tome.
En résumé un bon roman signé Sire Cédric, un auteur que j’apprécie vraiment ! Une bonne enquête avec des personnages attachants et un duo hors du commun. Il y a aussi du fantastique et l’ensemble donne vraiment quelque chose de prenant ce qui fait que l’on a du mal à lâcher le livre avant de l’avoir fini.
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2015/05/affaire-n048-le-premier-sang-de-sire.html
Une rencontre avec l'auteur plus tard (au salon du livre de Colmar), j'ai pu me plonger dans la suite des aventures d'Eva et Alexandre. Si j'ai pu retrouver toutes les choses que j'avais adoré dans le premier livre de Sire Cedric que j'ai lu, ce deuxième tome de la série Eva Svärta est un tout petit peu moins bien selon moi.
Le début de ce deuxième tome est vraiment prenant, encore plus que dans le premier. Sire Cédric nous offre une nouvelle énigme, de nouvelles questions qui se forment dès les premières pages. On ne sait pas ce qu'il se passe, et, forcément, on continue la lecture, encore et encore, pour espérer avoir des réponses. La suite du récit retombe cependant un peu, les pièces du puzzle s'assemblant peut être un peu trop lentement.
Si ce tome est définitivement plus compliqué et dense que le premier, le récit part un peu dans tous les sens : on suit tantôt Eva, tantôt Alexandre, mais on a aussi tous les souvenirs de Madeleine, le personnage autour duquel se bousculent toutes les questions, qui nous sont livrés au compte goûte. J'ai ainsi beaucoup moins ressenti ce sentiment d'urgence que j'avais adoré ressentir en lisant le premier tome.
L'histoire est pourtant tout aussi passionnante. Flirtant toujours avec le fantastique, ce deuxième tome est beaucoup moins gore que le premier (ce qui n'est pas pour me déplaire) mais est tout aussi angoissant. Cette fois ci il n'est pas question de vampires mais de magie noire. Les images sont toujours aussi fortes et visuelles, et je sais que beaucoup de scènes me resteront longtemps en tête (surtout celle avec les chevaux !)
On retrouve forcément avec plaisir Eva et Alexandre, bien que très peu ensemble. Ils suivent en effet longtemps différentes pistes, sans savoir qu'au final ils travaillent sur la même enquête. C'est aussi beaucoup à cause d'Eva qui, toujours aussi torturée, ne veut pas voir Alexandre pour lui éviter tous ses problèmes. Personnellement, elle m'a un peu agacé dans ce deuxième tome. Ça fait parti de son caractère, mais elle a fait des choix qui ne m'ont pas forcément plu et que je n'ai pas vraiment compris non plus. Au final leur relation prend un tout nouveau tournant et Eva commence tout doucement à s'exorciser de ses démons (peut-on vraiment y croire à ça ?) Un petit peu déçue aussi de ne pas beaucoup voir Erwan Leroy dans ce deuxième tome.
Le style de Sire Cédric est toujours aussi prenant. J'adore ses phrases courtes tellement efficaces et sa façon de décrire les choses (souvent assez horribles) d'une façon si naturelle tout en donnant de sacré frissons. Il va à l'essentiel, les mots sont bien choisis, c'est vraiment un style parfait pour son récit.
Je n'ai pas grand chose à dire en conclusion car je pense que les quelques paragraphes ci-dessus ont largement démontrés que, si j'ai un peu moins aimé ce tome, je suis cependant toujours aussi conquise. En vérité je n'ai qu'une chose à dire : vite, la suite !
http://bookshowl.blogspot.fr/2015/11/eva-svarta-tome-2-le-premier-sang-sire.html
Un bon livre mêlant fantastique et policier
Attention, pour le lire, il vaut mieux avoir le coeur bien accroché
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !