Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
Le pouvoir, écrit Hannah Arendt, n'existe qu'en acte. Au-delà d'une simple coïncidence lexicale, l'acte - charte, diplôme, constitution - est l'expression, la manifestation privilégiée de l'autorité dont il prend le nom, à date ancienne, et qu'il contribue à définir. Encore faut-il que ce type particulier d'écrit revête tous les signes, rédactionnels et matériels, qui le font être acte, parole écrite efficace. Sur quoi se fonde cette efficacité, quelle forme de dialogue met-elle en oeuvre, avec quelles évolutions ? Dans la production de ce type d'écrit particulier, quel apparat garantit la transmission de l'autorité à l'acte qu'elle produit en en manifestant la grandeur ? Quelles liturgies spécifiques participent de ce qui constitue une sorte de sacrement du pouvoir, l'authentification consistant littéralement à produire l'autorité ? À rebours, quelles destitutions menacent l'acte tenant lieu de corps souverain, de corps du souverain ? En quoi les parades mises en oeuvre contre l'acte faux, contrefait, le désignent-elles comme une menace majeure à l'encontre de la crédibilité de la puissance publique ? Portées par des spécialistes issus de champs disciplinaires variés, de la philosophie à l'histoire, en passant par le droit, la linguistique, la diplomatique, les réponses à ces questions permettent de mieux comprendre en quelles pratiques et quelles représentations vient s'arrimer l'autorité souveraine, des temps mérovingiens à nos jours.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs